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jeudi, 08 décembre 2016

Vaiana, la légende du bout du monde

   Voici venu le Disney de fin d'année, entouré d'un parfum exotique, puisqu'il met en scène une légende polynésienne. L'intrigue s'appuie d'ailleurs sur des recherches sérieuses, portant sur les voyages d'exploration réalisés par les peuples du Pacifique, capables jadis de traverser de grandes portions de l'océan sur de frêles embarcations.

   Traditions, tatouages et cocotiers sont les marqueurs identitaires du début de l'histoire, qui nous présente l'héroïne, adorable gamine devenue une adolescente aventureuse (et charmante). Elle est l'objet de la vigilante surveillance de son chef de père, mais trouve une meilleure écoute auprès de la mère de celui-ci, une mamie un peu dingue, mais qui connaît plein de choses. Elle sait même comment effrayer les bambins de l'île avec des histoires à dormir debout ! Les plus belles scènes sont néanmoins celles qui font intervenir l'eau, celle du lagon comme celle de l'océan.

   L'intrigue décolle vraiment quand l'héroïne rencontre le principal personnage masculin, un gros baraqué imbu de lui-même... et souvent drôle (même involontairement). Dans la version française, la voix d'Anthony Kavanagh contribue fortement à rehausser l'intérêt pour le personnage. D'un point de vue visuel, j'ai adoré les jeux sur les tatouages (ceux du colosse sont mobiles), avec une préférence marquée pour son "Mini-Moi", très cocasse. Je n'ai par contre guère goûté les pathétiques tribulations du coq débile qui, dans la salle, n'ont fait rire que les moins de six ans. Le personnage du petit cochon domestique m'a à peine plus convaincu, tant il est une resucée de figures déjà rencontrées ailleurs.

   Pour moi, l'action culmine dans la séquence du crabe. Visuellement, elle est splendide et n'est pas sans rappeler un passage de La Princesse et la grenouille. Quant au personnage principal, adversaire des héros, il semble être un décalque du Smaug vu dans Le Hobbit 2.

   Finalement, alors que je me demandais comment le scénario allait pouvoir tenir la distance (presque 1h50), on nous ménage suffisamment de rebondissements pour que l'intérêt soit maintenu jusqu'à la fin, avec une résolution de l'intrigue ma foi assez intelligente. Reste que le plaisir est quand même gâché par les chansons, surtout présentes dans la première partie. J'ai eu l'impression d'entendre la même voix que dans La Reine des neiges. Beurk !

23:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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