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lundi, 20 novembre 2017

Une vacherie du Salon de l'agriculture

   Une fois n'est pas coutume, hier, le quotidien aveyronnais a poussé un petit coup de gueule contre la manière dont la toute nouvelle notoriété de Haute (la vache Aubrac égérie du Salon de l'agriculture 2018) est gérée :

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   Quand je pense qu'une agence de com' est chargée de l'image de Haute... Si cela se passe comme avec Fine l'an dernier, notre vache aveyronnaise devrait tenir un compte twitter... ou quand l'apparence et le clinquant priment sur le contenu.

   Sur la même page du journal, on peut lire un vrai faux entretien avec la vache Aubrac, qui se reconnaît comme principal défaut une "tendance à ruminer un peu trop souvent" ! Presque tout l'article est du même tonneau, vraiment drôle.

   Le tout est complété par un dessin de Z'lex, qui ironise sur le statut de vedette de Haute :

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   Notons que le dessinateur officie aussi dans La Volonté Paysanne, où il lui est déjà arrivé (notamment en 2014) de caricaturer la plus célèbre bête à cornes aveyronnaise :

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Commentaires

Voir Centre Presse du 28.08.2014 : le syndicat Union Aubrac qui a accepté d'intégrer le gène « sans cornes » dans le cheptel de nos « belles d’Aubrac » afin de répondre, selon ses responsables, « à une évolution inéluctable de l'élevage et répondre aux marchés internationaux ». D'ores et déjà, des expériences allemandes, réalisées en ce sens permettent de penser que l'Unité pour la promotion la sélection et la diffusion de la race d'Aubrac (Upra) envisage de proposer, dès 2020 à ses adhérents, des taureaux « homozygotes » transmettant systématiquement des aubracs sans cornes.

Écrit par : licowe | vendredi, 24 novembre 2017

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