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mercredi, 11 juillet 2018

Skyscraper

   Les spectateurs chinois aiment les blockbusters américains et les producteurs yankees ont très envie de pénétrer le marché du pays du milieu. On a donc décidé de produire une resucée de La Tour infernale, avec une distribution mixte, l'intrigue se déroulant à Hong Kong, dont presque toute la population est anglophone. (Les spectateurs les plus observateurs remarqueront que, lorsqu'une policière locale effectue une recherche internet, elle utilise Baidu, l'équivalent chinois de Google.)

   La séquence introductive nous permet de comprendre dans quelles circonstances le héros Will Sawyer (Dwayne Johnson, au poil) a perdu l'une de ses jambes, un détail que personne ne peut ignorer vu l'impressionnante campagne promotionnelle dont a bénéficié ce film.

   Une ellipse nous propulse ensuite dans ce qui pourrait être un futur proche, avec un tycoon (peut-être inspiré de Jack Ma ou de Robin Li) qui, à l'image des élites des cités italiennes médiévales, a envie de se faire construire la plus grande bite architecturale du monde. C'est évidemment bourré de technologie et impressionnant sur le plan visuel. (Aux cinéphiles, cela rappellera Mission : impossible - Protocole fantôme.)

   Il convient d'être attentif aux scènes en apparence banales du début de l'intrigue hongkongaise : le héros y montre à son épouse comment débloquer son téléphone et, un peu plus tard, le milliardaire l'invite dans le "saint des saints" de sa tour, la pièce la plus extraordinaire... où se déroule, environ trois quarts d'heure plus tard, l'une des séquences les plus bluffantes de ce film.

   Il faut lui reconnaître ces qualités : c'est un très bon film d'action, reposant sur des effets spéciaux particulièrement réussis... à tel point que, dans le générique de fin, la catégorie "digital artists" regroupe la majorité des effectifs.

   Même si l'apologie lourdingue de la cellule familiale plombe un peu l'histoire (avec, de surcroît, une gamine qui passe beaucoup de temps à crier ou pleurer...), j'ai aimé suivre le héros dans ses aventures rocambolesques. La séquence de la grue de chantier est impressionnante... bien qu'en partie invraisemblable. Mais, pris dans le rythme, on se laisse porter. Plus forte encore (pour moi) est la séquence qui mène le héros aux éoliennes verticales, en longeant la paroi extérieure de la tour, à plusieurs centaines de mètres d'altitude. D. Johnson y fait montre de ses qualités athlétiques.

   C'est bien foutu, pas hyper subtil, mais, en à peine plus d'1h30, dans une grande salle (avec du bon son), on passe un agréable moment.

14:27 Publié dans Chine, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Tu me donnes presque envie dis donc.
Et j'aime bien Dwayne Johnson.
Mais j'avoue être totalement passée à côté de la grosse promo et ne savait RIEN de ce film.

J'espère que tu pourras voir The strange ones (qui ne sort pas dans ma contrée, grrr) mais que j'ai vu en Festival. EXCELLENT.

Écrit par : Pascale | jeudi, 12 juillet 2018

Ah j'adore la partie invraisemblable (j'ai cliqué).
Les internautes se donnent du mal :-)

Je voulais te demander : comment se fait-il qu'il n'y ait jamais de commentaires sur ton blog ? Tu as donne une consigne quand tu as démarré?

Écrit par : Pascale | jeudi, 12 juillet 2018

"The Strange Ones" fait partie de mes projets cinéphiliques. Il est arrivé cette semaine au CGR de Rodez (en v.o. sous-titrée).

Concernant mon blog, les commentaires étaient plus nombreux quand je traitais (un peu) de politique aveyronnaise. Depuis quelques années, j'ai un peu laissé tomber ce sujet. Du coup, il me semble que la majorité de mes lecteurs vient pour les billets consacrés au cinéma... mais ce ne sont pas des Aveyronnais. Ceux-ci sont minoritaires par rapports aux lecteurs parisiens et toulousains (que je salue, tout comme les autres, d'ailleurs).

Au niveau des commentaires, cela se bloque automatiquement au bout de quelques jours. Je ne sais pas trop comment changer cela. (J'utilise la version gratuite de Hautetfort.) Seuls les articles récent peuvent être commentés.

Écrit par : Henri Golant | jeudi, 12 juillet 2018

Ah super j'ai vraiment adoré ce film qui hélas n'est pas programmé chez moi. Tu sembles avoir une belle programmation en tout cas et en VO.

Je me lasse de mon blog ces temps ci. Ce serait pire s'il n'y avait plus de commentaires je crois. Même s'il y en a déjà moins qu'à la grande époque.
Tu peux écrire à Haut et Fort et leur signaler. Ils répondent dans la journée. Dans la version pro payante les commentaires se bloquent au bout de 6 mois. Je ne trouve déjà pas ça très cool. Les gens qui ne voient les films que lorsqu'ils passent à la télé ne peuvent plus commenter. Mais H et F ne peut rien faire. Ils disent que c'est pour bloquer les pubs...

Jai vu Dwayne et sa famille :-) ça ne m'a pas gênée l'apologie de la famille. C'est américain et ils disent "ma famille" ou "our communauty" toutes les 3 phrases. Et je n'ai pas trouvé que la petite criait tant que ça. Il y a eu bien pire gamine hurleuse au cinéma.
C'est totalement invraisemblable mais pas mal foutu. J'ai eu un vertige de dingue parfois. Ce que fait Dwayne physiquement est dément. Mais Neve qui traverse une planche branlante à 500m de hauteur avec son asthmatique sur le dos, glisse, tombe, se rattrape d'une main le gosse toujours sur le dos et se re-hisse sur la planche pendant que papa soutient tout ça avec une corde... le tout dans une tour en feu ! Chapeau.
Vaut mieux avoir un papa Dwayne unijambiste et une maman chirurgienne de guerre qui a fait l'Irak

Écrit par : Pascale | vendredi, 13 juillet 2018

Je dois reconnaître que la programmation du CGR de Rodez me surprend agréablement. Lorsque le complexe cinématographique a été construit, il a d'abord été géré par Cap Cinéma. L'été, la programmation art et essai était plutôt squelettique... mais c'était pire avant, quand on disposait de trois vieux cinémas en centre-ville : celui qui diffusait le plus d'art et essai (transformé depuis en salle de concerts) fermait l'été !

Le principal inconvénient est de devoir attendre plusieurs semaines après leur sortie pour pouvoir voir la plupart des films art et essai. (Mais il y a d'autres cinémas en Aveyron ou à proximité qui en proposent...)

Pour la v.o., c'est variable. Par exemple, je me suis rendu dans un autre cinéma pour voir "Moi, Tonya", le CGR ne le proposant qu'en VF. Par contre, parfois, on nous propose quelques séances en v.o. pour les films américains grand public (récemment "Sicario"). C'est chouette !

Écrit par : Henri Golant | vendredi, 13 juillet 2018

Rebonjour, eh bien moi aussi, j'ose le dire, j'ai bien apprécié ce film avec une histoire et des situations invraisemblables. Bon samedi.

Écrit par : dasola | samedi, 21 juillet 2018

Les commentaires sont fermés.