mercredi, 24 avril 2019
Monsieur Link
Ce "Monsieur Lien" est une sorte de chaînon manquant entre l'être humain et le singe, ici un Sasquatch (ou Bigfoot) supposément présent en Amérique du Nord. C'est ce qu'entend démontrer l'explorateur Lionel Frost (doublé par Thierry Lhermitte dans la version française), un noble britannique aussi distingué qu'opiniâtre. On fait sa connaissance dans la première séquence, située en Ecosse. On comprend très vite de quoi il s'agit. C'est cocasse.
... et remarquablement animé, avec la technique du "stop motion", qui a dû demander un travail de fou. Le paradoxe est que c'est le personnage principal (l'homme-singe, doublé par Eric Judor) qui est le moins réussi sur le plan visuel. Les autres sont animés avec brio. Et que dire des effets au niveau des décors et de tout ce qui est aquatique ! Signalons que les producteurs se sont déjà fait remarquer avec Coraline, Les Boxtrolls et Kubo.
J'ai été emballé. L'histoire pourrait être tirée d'un roman de Jules Verne. D'ailleurs, ce Lionel Frost a des airs de Phileas Fogg. Même si, pour un adulte, les péripéties ne réservent que peu de surprises, on est pris par cette série d'aventures, qui mènent les héros (les deux mâles, bientôt rejoints par une femme au tempérament affirmé) d'Europe en Amérique du Nord puis au coeur de l'Asie. A l'écran, c'est parfois très beau et l'on rit assez souvent.
PS
Au passage, l'intrigue tourne en ridicule l'obscurantisme des adversaires de Frost, ancêtres des créationnistes contemporains.
23:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
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