Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 07 mars 2020

Bad Boys for Life

   Cela fait partie des mystères de l'exploitation cinématographique. A Rodez, certains films (pas forcément classés art et essai) disparaissent des écrans au bout de deux semaines, alors que celui dont il va être question est toujours à l'affiche du CGR local, un mois et demi après sa sortie. J'ai même pu le voir dans l'une des plus grandes salles.

   Deux scènes cueillent les spectateurs dès le début. Tout d'abord, il y a une spectaculaire poursuite en voitures, qui remet dans le bain les deux flics de Miami. La seconde est encore plus réussie : il s'agit de l'évasion d'une redoutable criminelle mexicaine, qui va jouer un rôle déterminant dans l'histoire. Signalons que, dans la version française, on a pris soin de conserver les dialogues en espagnol (sous-titrés). Les amateurs de belles images seront de surcroît comblés par des plans très léchées de Miami, de jour comme de nuit.

   Le problème est qu'après ces deux amuse-gueule, on est parti pour un tunnel de dialogues insipides et de scènes à moitié ratées. Même l'humour tombe souvent à plat. Le meilleur gag est une allusion au vieillissement de l'un des deux héros, qui se retrouve dans le coma... mais qui conserve la barbichette bien noire grâce à l'affectueuse prévenance de son collègue.

   Il faut être patient pour pouvoir savourer la plus belle séquence du film. Il s'agit de la traque du lieutenant du tueur, censé fêter son anniversaire dans une boîte à la mode. Les scènes d'intérieur comme d'extérieur ne manquent pas de brio, jusqu'à un spectaculaire épilogue en hélico.

   Au niveau du scénario, on ne s'est pas trop foulé, avec une histoire de vengeance tirée par les poils pubiens... et des enquêteurs un peu mous du bulbe : ils mettent un temps fou à trouver le lien qui unit les victimes du tueur à moto. Que n'ont-ils demandé l'aide d'Horatio Caine et de son équipe !

   Le savoir-faire des réalisateurs transparaît à nouveau dans l'avant-dernière séquence, celle du traquenard dans un hôtel en ruine, une véritable tuerie qui se conclut de manière dantesque.

   J'ai globalement bien aimé. Je classerais cela dans la catégorie "films digestifs". Il ne faut pas en attendre quelque chose de plus.

01:19 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Les commentaires sont fermés.