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lundi, 27 juillet 2020

Ipman 4

   Il était une fois, dans un grand pays oriental, un maître du kung-fu, à la fois puissant et sage. Dans sa jeunesse, il avait vaillamment combattu l'invasion du méchant voisin japonais. En Occident, on le connaît pour avoir formé une vedette du cinéma et des arts martiaux : Bruce Lee.

   En 1964, se sachant atteint d'une maladie incurable et se faisant beaucoup de souci à propos de son unique et turbulent rejeton, le maître consentit à se rendre en Californie, croyant que dans le pays de la liberté, où tant de ses compatriotes avaient émigré, un avenir radieux s'offrait à lui et à son fils.

   Hélas ! Hélas ! Trois fois hélas ! Dans le pays des hommes au long nez qui mâchent de la gomme sucrée et boivent de l'eau colorée qui fait roter, le maître ne rencontre que racisme et incompréhension. Nombre de ses compatriotes (ou de leurs descendants, tous considérés comme d'authentiques Chinois...) courbent l'échine face au Blanc dominateur... et n'acceptent pas la Voie de la modernité proposée par l'élève Bruce. Dans le même temps, la gentille fille de l'un des maîtres des arts martiaux locaux est persécutée par une petite peste blanche de son lycée, soutenue par de grands crétins joueurs de hockey. On est content quand maître Yip Man vient corriger cette bande d'impudents.

   De son côté, l'élève Bruce met tranquillement sa race à un grand baraqué en pyjama bleu... sans même enlever sa jolie veste en cuir.

   Mais le mal rôde sans cesse autour des gentils Chinois. Il a le visage de l'entraîneur de karaté des Marines (plus baraqué et plus vilain que le type en pyjama bleu) et de son chef, un sergent encore plus baraqué et encore plus méchant que le plus baraqué d'avant. Tous ces Blancs arrogants vont se prendre une branlée faire sévèrement rappeler à l'ordre par maître Yip Man, facilement au début, un peu moins facilement à la fin.

   Moralité : la Chine est belle et grande, tolérante, respectueuse et pleine de sagesse, tandis que les Zaméricains, c'est rien que des grosses brutes racistes avec un sourire de dentifrice.

23:15 Publié dans Chine, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, film, films

Commentaires

Oula merci.
Déjà que la BA laissait augurer du pire...

Écrit par : Pascale | mardi, 28 juillet 2020

Ahah mais du coup je ne sais pas trop quoi penser du film ? On y va ou pas ? L'affiche me donne pas trop envie, je l'avoue !

Écrit par : Aurore | mardi, 28 juillet 2020

Le principal intérêt du film réside dans les combats d'arts martiaux, dans la tradition des films de genre hongkongais.

Mais c'est globalement mal interprété (j'ai vu le film en V.O. sous-titrée) et parsemé d'allusions à la période actuelle.

C'est un gros succès en Chine continentale cependant, à Hongkong, on n'a pas apprécié que Pékin récupère ce héros qui n'avait rien de communiste : durant la guerre, il était dans l'armée des nationalistes, adversaires de Mao et, après la victoire des "rouges", il a fui à Macao puis Hongkong, alors colonies portugaise et britannique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yip_Man#Vie_%C3%A0_Hong_Kong

https://www.lefigaro.fr/cinema/boycotte-a-hong-kong-ip-man-4-fait-de-l-ombre-a-star-wars-au-box-office-chinois-20191229

Écrit par : Henri G. | mardi, 28 juillet 2020

Les commentaires sont fermés.