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dimanche, 06 juin 2021

Nobody

   Ce "monsieur Personne", Hutch Mansell, est a priori un père de famille ordinaire, une sorte de "monsieur-tout-le-monde". Il habite une coquette maison dans une banlieue résidentielle, est père de deux enfants et, ainsi que la deuxième séquence nous le fait bien comprendre, est astreint à un métro-boulot-dodo des plus aliénants.

   Sauf que... cela ne concorde pas avec l'image de l'homme au visage ensanglanté, que l'on voit au tout début de l'histoire, menotté, assis derrière une table, face à deux policiers issus de services fédéraux différents. Le plus cocasse est la manière dont cette scène se poursuit. Je défie quiconque de deviner ce qu'il va sortir de sa veste ! Excellent !

   C'est à l'image de ce film d'action hyper-violent, manichéen dans la définition du bien et du mal (ici représenté par la mafia russe)... et parsemé d'humour, voire de tendresse.

   Mais revenons à Hutch (Bob Odenkirk, très bien). En apparence, il a tout de l'homme qui subit : il s'habille mal, rate souvent le passage des éboueurs, se fait chier dans son boulot de comptable, gagne sans doute moins que sa femme et perçoit le mépris de son fils aîné, surtout depuis qu'il a hésité à frapper des cambrioleurs qui s'étaient introduits au domicile familial.

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   On découvre un peu plus tard que cette scène n'est pas tout à fait ce dont elle a l'air, de prime abord. Quoi qu'il en soit, elle déclenche un profond changement chez le héros. Qu'on le méprise, qu'on le rabaisse ou qu'on lui fasse des reproches, ça passe, mais si l'on vole le bracelet à tête de chat de sa fille, alors là il se transforme en impitoyable prédateur !

   Figurez-vous que l'employé modèle, aussi affable que terne, est une couverture pour un ancien agent spécial du gouvernement états-unien. (On pense de plus en plus à Equalizer, ainsi qu'à John Wick, qui a le même scénariste.) Les premiers à s'en apercevoir sont les cambrioleurs, qu'Hutch va retrouver. Mais ceux qui vont "déguster" le plus sont les membres d'une bande de jeunes cons pétés de thunes, que le héros va corriger sévère dans un bus. La séquence est orchestrée avec brio, avec aux manettes un certain Ilya Naishuller.

   Un autre moment d'anthologie est l'attaque nocturne du domicile d'Hutch, suivie d'une scène de voiture pas piquée des hannetons. La conclusion survient dans l'entreprise même où travaillait le héros. Il finit par la racheter et la transformer en zone de combat, où il projette de piéger le reste de la bande de mafieux russes. Pour cela, il peut s'appuyer sur ancien collègue... et sur papa, lui aussi ancien agent fédéral... et qui meurt d'envie de quitter la maison de retraite pour corriger la racaille qui menace son fils. Dans le rôle, j'ai retrouvé avec plaisir Christopher Lloyd, inoubliable interprète du Doc' et de Fétide et vu récemment dans un épisode de NCIS.

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   C'est bien fichu, brut de décoffrage et cela ne dure qu'1h30. J'ai passé un très bon moment.

22:11 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Bonsoir Henri Golant, j'y vais ce soir. Bonne soirée.

Écrit par : dasola | lundi, 07 juin 2021

Bonjour Henri Golant, je ne regrette pas d'être allé voir ce film hier soir. J'ai passé un excellent moment. Même sans savoir que le scénariste était celui de John Wick, c'est du même genre en moins stylisé. Bonne journée.

Écrit par : dasola | mardi, 08 juin 2021

Il ne rate pas parfois le passage des éboueurs, il le rate TOUJOURS :-)
J'ai passé un excellent moment.
Bob Odenkirk est formidable et très séduisant je trouve.

Écrit par : Pascale | lundi, 14 juin 2021

Les commentaires sont fermés.