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jeudi, 23 mai 2019

John Wick Parabellum

   John Wick (Keanu Reeves, en forme olympique malgré ses 54 balais... enfoiré !) aspirait à une retraite paisible, baignant dans le souvenir de sa femme disparue. Le voilà embarqué dans une véritable guerre contre la Grande Table, la redoutable organisation criminelle qui l'a autrefois employé.

   Autant le dire tout de suite : si l'on ôte de ce film les scènes d'action (principalement des bagarres), il doit rester un gros quart d'heure sur les 2h10 survitaminées. Cela commence presque calmement, artisanalement, dans une immense bibliothèque. Opposé à un géant vicelard, le héros nous prouve que certains livres, en plus d'être assommants, peuvent se révéler mortels !

   Notre ami a à peine le temps de se faire recoudre qu'il doit affronter un redoutable gang chinois, dans un musée des armes. C'est à la fois spectaculaire... et tordant, l'humour venant souvent couronner les scènes sanguinolentes. Dans la foulée, John enchaîne dans une écurie puis, à cheval (Keanu très classe), contre des motards qui vont évidemment en prendre plein la figure.

   Vous avez compris : le scénario ne s'embarrasse pas de subtilités... et c'est très bien comme cela. Tout tourne autour du héros, les invités prestigieux (Anjelica Huston, Halle Berry, Laurence Fishburne, Lance Reddick et Ian McShane) n'étant là que pour jouer les faire-valoir... ce qu'ils font bien, du reste.

   Cerise sur le gâteau : c'est très correctement réalisé. Au bout du troisième film (le premier étant sorti en 2014), Chad Stahelski connaît son affaire. J'apprécie toujours autant les vues urbaines nocturnes. Dans cet épisode, je signale aussi deux séquences faisant intervenir des vitres plus ou moins apparentes, dans l'un des salons privés de l'hôtel Continental de New York. Le long affrontement dont il est le théâtre, à la fin, est chorégraphié avec un incontestable brio.

   Voilà. Cela ne va pas révolutionner le cinéma. C'est de surcroît parfois invraisemblable, mais c'est du bon spectacle, pour qui aime voir un héros quasi invulnérable dézinguer quantité de criminels. Dans une grande salle, on prend son pied.

22:47 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Oui John Wick ou plutôt Keanu Reeves a une classe folle sur son cheval.
J'aime son humour fatigué et cet acteur est une obsession chez moi depuis... 30 ans. A quand un film à la hauteur de son talent et de son intelligence ???
J'y suis allée, convaincue par ta critique... le film le plus bourrin vu depuis longtemps, 2h de baston sans queue ni tête... un coup je suis excommunié un coup je ne le suis plus. Et zéro scénario.
Mais j'aime que Keanu se relève et prenne un bain... enfin.

Côté acting je ne suis pas d'accord du tout avec toi. Toutes les guest sont ridicules à commencer par Anjelica Huston, sa sévérité et son accent. Je ne sais que dire de la pauvre prestation de l'adjudicatrice, sommet de nullité. Et celle consternante du combattant de la dernière baston : attends je reprends mon souffle et je reviens...
Je ne les énumère pas tous (globalement nuls) mais la palme revient incontestablement à Ian Mc Shane insupportable. Un sous Stephen Rea, un sous sous Gabriel Byrne.
Je n'avais pas vu le 2. J'espère ne pas perdre mon temps à voir le 4 malgré Keanu.

Écrit par : Pascale | mercredi, 12 juin 2019

Petite mention quand même à Said Tagmaoui qui ne craint plus le ridicule depuis longtemps...

Écrit par : Pascale | mercredi, 12 juin 2019

C'est le genre de film que j'aime voir après une journée de boulot stressante. Il n'y a pas à réfléchir, juste à jouir du spectacle (certes souvent invraisemblable, comme l'endurance du héros dans les combats de la fin), en guise de défouloir (de catharsis diraient les Grecs anciens).

Écrit par : Henri Golant | mercredi, 12 juin 2019

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