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samedi, 18 décembre 2021

Madres Paralelas

   Ces "mères parallèles" sont Janis et Ana, une photographe quadragénaire et une adolescente déscolarisée, toutes deux enceintes au début de l'histoire. L'intrigue les fait se rencontrer, s'éloigner puis se rapprocher à nouveau, pour des raisons qu'il vaut mieux ne pas révéler ici. Penelope Cruz (pour laquelle le film a sans doute été écrit) est excellente. J'ai quand même été plus emballé par les scènes qui voient surgir l'éternelle Rossy de Palma, qui a toujours autant de présence à l'écran.

   Cette intrigue essentiellement mélo est insérée dans une histoire au long cours, celle des fosses communes de la Guerre civile espagnole. La mémoire de la fin des années 1930 resurgit à travers d'autres mères, elles-mêmes filles, petites-filles voire arrière-petites filles de républicains espagnols, fusillés par les phalangistes (les miliciens franquistes). Cette histoire-là est passionnante, à tel point qu'on regrette qu'elle ait été (principalement) cantonnée au début et à la fin du film.

   De son côté, le mélo (mal relié à l'autre intrigue) n'est pas toujours bien écrit ni joué, en particulier au début (j'ai vu le film en version originale sous-titrée). C'est très prévisible. Sans avoir quasiment rien lu sur le scénario, j'étais certain de ce qui allait se passer à la maternité, quand bien même on ne le découvre que bien plus tard. Penelope Cruz a beau tirer son épingle du jeu, c'est cousu de fil blanc (tout comme l'était Julieta, d'ailleurs).

   En creusant bien, on peut quand même relever de beaux portraits de femmes, les hommes étant le plus souvent absents... et, en général, au vu du peu que l'on sait d'eux, cela vaut mieux.

   C'est un film plutôt destiné aux fans indulgent(e)s.

17:54 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films