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jeudi, 16 février 2023

Quantumania

   Quatre ans et demi après Ant-Man et la Guêpe, les mini-super-héros sont de retour... encore plus petits, puisqu'ils se retrouvent piégés dans un univers minuscule, qu'ils découvrent peuplé d'une multitude de peuples... et d'un dictateur sanguinaire : Kang (qui est un gros cong).

   Toutefois, avant d'en arriver là, deux séquences nous sont proposées. La première se déroule plusieurs dizaines d'années auparavant, déjà dans le mini-univers. Elle laisse surtout des questions en suspens. La seconde a pour cadre la Californie actuelle. Elle nous propose un "moment familial" évidemment atypique (puisqu'il concerne la tribu Lang-Pym), bien que très traditionnel au fond : on se fade un repas de famille et l'on découvre les héros sous la forme d'un couple de bobos dont la fille, jeune adulte élevée dans un milieu privilégié, ressent furieusement l'envie de sauver Willy le système de retraite par répartition la planète.

   Du coup, dans un premier temps, on est content de voir tout ce joli monde projeté dans l'infiniment petit. C'est aussi l'occasion pour la famille de découvrir que mamie Janet leur a caché bien des choses. Dans le rôle, Michelle Pfeiffer est délicieuse. C'est l'un des bons moments du film.

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   Il faut quand même laisser sa rationalité au vestiaire... et se montrer indulgent envers le gros pompage de Star Wars : ce mini-mini-univers abrite une diversité de peuples qui n'est pas sans rappeler la saga de George Lucas. On se dit que, du côté de Disney, on semble aimer le recyclage la mutualisation des moyens.

   Dans une grande salle, on peut toutefois profiter du spectacle, vu qu'un "pognon de dingue" a été dépensé dans les effets spéciaux. Mais cette histoire de multivers (la nouvelle marotte de Marvel) est plus soûlante qu'autre chose... et c'est une technique de feignasse, pour éviter d'avoir à inventer de nouveaux personnages : il suffit d'introduire une nouvelle version de l'existant. Le scénario n'est donc pas dément, pas plus que la progression de la tension. Seule séquence marquante, limite dingo : la quête quantique d'Ant-Man, épaulé par la Guêpe et des millions de versions de lui-même.

   De manière générale, assez classiquement (hélas), on nous sert un méchant qui apparaît invulnérable dans un premier temps et qui finit par être vaincu par des êtres pas plus extraordinaires que cela... et qu'il semblait capable, une heure auparavant, de réduire en poussière d'un claquement de doigts. De la saga Star Wars, les scénaristes ont aussi retenu l'entremêlement de plusieurs trames, qui voient différents groupes de personnages œuvrer contre le mal, pour finalement joindre leurs forces (et, bien entendu, triompher).

   Au niveau de l'humour, compte tenu de la réussite du précédent film, je m'attendais à mieux. Les chamailleries familiales m'ont laissé froid (sauf quand Papounnet montre à Fifille comment être une bonne Ant-Girl... la relève est assurée, mon gars !). En revanche, j'ai bien aimé l'introduction d'un personnage... sans orifice, qui s'interroge quant au nombre d'ouvertures anatomiques que possèdent les humains (et à ce qui en sort). Hélas, ce personnage plein de finesse n'a droit qu'à deux scènes (marquantes).

   Comme de bien entendu, le générique est interrompu par une scène bonus, dans laquelle on découvre d'autres versions du super-méchant. Les plus courageux, qui sont restés jusqu'à la fin, ont eu droit à une scène vintage, qui semble se situer dans un passé lointain. On y retrouve une autre version de Kang... et un visage qui semblera familier aux spectateurs d'Avengers.

23:53 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Sacrées momies

   Cette animation nous vient d'Espagne... avec toutefois un formatage à l'anglo-saxonne : l'intrigue inclut une histoire d'amour (hétérosexuelle), un petit garçon joue un rôle important (sauvant la mise aux adultes), un animal de compagnie se révèle parfois très utile, le méchant est très méchant, ses acolytes très crétins... et il y a des chansons.

   La comédienne de doublage (en français) a beau avoir du talent, je n'ai pas été emballé... sauf peut-être au cours de la battle, quand les intrus s'incrustent dans une représentation d'opéra, la séquence n'étant pas sans évoquer les émissions de télé-réalité. Quoi qu'il en soit, le seul titre qui recueille mes suffrages est ce tube des Bangles, dont on entend des extraits à plusieurs reprises et qui se marie tellement bien à l'intrigue.

   Celle-ci tourne autour de deux trames : d'un côté l'ambition et la mégalomanie d'un archéologue  de l'autre, la volonté de la fille du pharaon (vouée à un mariage arrangé) de vivre sa vie. Le premier, Lord Carnaby, est un évident décalque de Lord Carnavon, tandis que la seconde, Néfer, porte un prénom inspiré de deux grandes reines antiques : Néfertiti, épouse d'Akhenaton (le père de Toutankhamon), et Néfertari, épouse de Ramsès II. C'est une très belle jeune femme, au caractère bien trempé et qui va faire tourner la tête à conducteur de chars renommé. (Le grand public sera tenté de l'associer à Cléopâtre.)

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   Il est nécessaire de préciser que les personnages "égyptiens" sont des défunts, plus précisément leurs momies, qui ont droit à une nouvelle existence, dans "l'autre monde", souterrain, inconnu des humains du XXIe siècle. Ainsi, quand l'archéologue véreux s'empare d'une précieuse bague, il pense tout d'abord n'avoir découvert qu'un exceptionnel témoignage d'un passé révolu... Il n'avait pas envisagé que des momies partent à sa poursuite jusqu'au Royaume-Uni !

   La suite est donc un roman d'aventures, avec des méchants et des gentils, de la romance (l'animosité entre la princesse et le conducteur de char faisant petit à petit place à d'autres sentiments...)... et de l'humour. Certains gags font intervenir un petit crocodile domestique, vraiment adorable, dont les borborygmes m'ont parfois fait penser à de petits pets. (Dans la salle, les enfants adorent... mais les adultes ne sont pas en reste.)

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   Dès le début, dans le "monde des momies", l'humour est présent à travers les clins d’œil à notre époque : le conducteur de chars signe des autographes sur des papyrus, l'une de ses fans veut réaliser un "selfie"... avec un miroir et, dans la rue, un agent de circulation se la joue Walk like an Egyptian (un gag que l'on retrouve plus tard, quand certains personnages tentent de passer inaperçus)...

   Une autre source d'amusement est la découverte, par des êtes issus du monde antique, d'une mégapole du XXIe siècle. Ce "choc des cultures" a déjà été mis en scène à de multiples reprises, dans d'autres histoires, mais il fonctionne quand même assez bien. (L'une des séquences est un hommage à Pretty Woman.)

   Mon principal regret est que cela va un peu vite. J'aurais aimé pouvoir davantage profiter de certains moments cocasses et je trouve que certaines situations problématiques se dénouent un peu vite. Mais, pour des enfants, c'est parfait.

19:11 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films