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mercredi, 24 janvier 2024

Godzilla Minus One

   Curieusement, ce film japonais a "bénéficié" de deux sorties sur grand écran, en France. La première, dans une combinaison très limitée de salles, est survenue en décembre dernier. Sans doute en raison de l'engouement suscité par le film, il a été décidé de le reproposer, à un plus large public... et c'est tant mieux.

   L'intrigue n'a pas été chamboulée par rapport aux classiques de la franchise (qui compte plus de trente films mettant en scène la grosse bébête radioactive). Du côté d'Hollywood, en 1998, Roland Emmerich attribuait aux essais nucléaires français du Pacifique la naissance du monstre. Plus récemment, en 2014, Gareth Edwards remontait aux origines (l'après Seconde Guerre mondiale), en convaincant à moitié. Sans trop en dire, je peux quand même affirmer qu'ici, on sous-entend que la (re)naissance de Godzilla est un poil plus ancienne...

   Cela nous amène à l'un des grands intérêts de l'histoire : la peinture du Japon de 1945-1946, entre destructions, famine et familles déconstruites. On suit notamment un ancien kamikaze (qui n'a pas pu aller jusqu'au bout) et une mère célibataire qui sort de l'ordinaire. Après une introduction en fanfare (avec la grosse bête), l'intrigue prend des chemins à la fois sociologiques et psychologiques. On est loin des gros sabots états-uniens.

   Je rassure les fans de film à grand spectacle : on en a pour son argent, avec de bons effets spéciaux... ce qui confirme qu'il n'est pas nécessaire de mettre "un pognon de dingue" dans les technologies numériques pour créer une œuvre à la fois spectaculaire et vraisemblable.

   Godzilla joue un double rôle. D'un côté, il est le destructeur, à la fois créature de la démesure humaine et son prédateur ultime. D'une autre côté, il est le déclencheur, celui dont la présence oblige les humains à faire des choix, à mûrir, s'engager... C'est l'occasion pour nous de voir évoluer une famille recomposée, vaille que vaille. C'est assez touchant sans être hyper souligné.

   En revanche (le film étant plutôt destiné au public est-asiatique), je n'ai guère apprécié certains scènes surexpressives, dans l'autoflagellation ou le larmoiement.

   Cela reste néanmoins un film hautement recommandable.

17:09 Publié dans Cinéma, Japon | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Bonjour Henri Golant, j'ai adoré ce film très bien fait avec des effets spéciaux réussis qui viennent d'être "nominiés" aux prochains Oscars. Les scènes surexpressives ne m'ont pas gênées car elles ne sont pas longues. Sinon dommage que le film ne soit projeté que jusqu'à mardi prochain 30/01, a priori. Bonne journée.

Écrit par : dasola | jeudi, 25 janvier 2024

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