mercredi, 25 décembre 2024
Jamais sans mon psy
A ma grande surprise, la salle était assez copieusement garnie pour cette comédie populaire descendue par la critique. Le public adolescent était peut-être là pour Baptiste Lecaplain et Rayane Bensetti, les personnes âgées pour Christian Clavier, alias Olivier Béranger.
Clairement, celui-ci porte le film. Il y enfile à nouveau le costume de grand bourgeois condescendant, déjà vu dans la série des Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu et, plus récemment, dans Cocorico. J'ai trouvé qu'il n'en faisait pas des caisses. Au passage, son personnage (et celui de ses meilleurs amis) permet d'égratigner une partie de la profession médicale : le psy prend tout de même 180 euros de l'heure !
Dans le rôle de Damien, le patient puis le (peut-être) futur gentil gendre, Lecaplain fait le job en jeune homme déconstruit. Sa relation avec Béranger fait un peu penser à Mon beau-père et moi.
Le début est marrant, avec les problèmes psychologiques de Damien puis sa rencontre avec le meilleur ami (sourd) de sa dulcinée. Un quiproquo va naître autour de la langue des signes et de l'activité de Damien, en prison, où il a fait travailler les détenus sur du George Michael ! (Les succès de celui-ci, en solo ou avec le groupe Wham!, constituent la bande sonore du film.)
C'est moins bien ensuite, dans la villa. J'ai certes été amusé par les procédés utilisés par le psy pour éloigner ce nouveau prétendant de sa fille unique chérie (tous les pères me comprendront), mais cela manque de tonus.
Pour relancer le rythme, le scénario fait intervenir les meilleurs amis d'Olivier, puis l'ex de la fille, interprété par Bensetti. Celui-ci est pleinement investi dans son rôle (assez antipathique) et la production lui a même réservé un petit moment de gloire, mais son interprétation d'une chanson en play-back est tellement visible que cela en est gênant.
Plus marrantes sont les interventions de Thomas VDB, une sorte de guérisseur montagnard, fan de fromages et d'alcool artisanal.
Bon, voilà, cela ne va pas plus loin. On sait d'où l'on part et où l'on va sans doute nous mener. Mais cette comédie modeste, parfois un peu bas-de-gamme, m'a détendu (et elle ne dure qu'1h30).
10:44 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
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