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jeudi, 30 octobre 2025

Arco

   Cela ressemble (visuellement) à du Miyazaki, cela a un goût (l'atmosphère) d'un Miyazaki, mais cela n'est pas un film d'Hayao Miyazaki, puisqu'il a été réalisé par le (jeune) Français Ugo Bienvenu.

   Le début est vraiment troublant, tant on a l'impression de se trouver dans une œuvre du maître japonais... ou d'un de ses élèves. L'animation a cette fluidité un peu surannée qui fait le charme de ce genre de production, qu'on ne risque pas de confondre avec le tout-venant de l'animation nippone ou anglo-saxonne.

   Dans un premier temps, l'intrigue nous présente deux groupes de Terriens, séparés, chacun ignorant l'existence de l'autre. Sur de grandes plateformes situées dans les nuages vivent de petits groupes familiaux, dotés d'une technologie très avancée, le sol étant en grande partie recouvert par les mers et océans... quand il n'est pas peuplé de dinosaures ! Le second groupe vit ailleurs, au sol, dans une région touchée à la fois par des tempêtes et de gigantesques incendies. Cette population, plus nombreuse, est elle aussi technologiquement avancée, puisque les robots font partie de son quotidien, jouant le rôle de domestiques, policiers, éboueurs... Chaque quartier est aussi protégé, quand cela devient nécessaire, par un gigantesque dôme.

   Les deux mondes vont entrer en contact par l'intermédiaire d'Arco, un préadolescent un peu capricieux, qui fait une grosse bêtise, et va être recueilli par Iris. Leur histoire d'amour/amitié constitue l'un des moteurs de l'intrigue. Sur ce plan, je n'ai pas été très convaincu, le scénario ayant aussi tendance à recourir à quelques grosses ficelles : les bêtises faites par certains personnages immatures. Par rapport à son modèle japonais, il manque aussi les références animistes et la présence de petits êtres surnaturels, typiques de la culture d'Asie orientale.

   On n'en découvre pas moins avec plaisir les rôles secondaires (incarnés parfois par des voix connues), en particulier le robot domestique Mikki et les trois jeunes adultes un peu crétins (et traqueurs d'OVNI).

   De plus, la nature comme les animaux sont représentés avec soin. Il y a clairement un soubassement écologiste à cette histoire, celle d'une Terre futuriste où le progrès technologique côtoie les conséquences du dérèglement climatique, la population de la planète semblant avoir fortement diminué.

   Même si ce n'est pas parfait, même si le film a été quelque peu survendu par les critiques professionnels, je recommande cette animation techniquement de (très) bon niveau.

09:15 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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