jeudi, 20 novembre 2025
La Bonne Etoile
A travers cette improbable épopée familiale, en pleine Seconde Guerre mondiale, Pascal Elbé a le projet de dénoncer les préjugés antisémites, par l'absurde : c'est parce qu'il pense (à tort) que les "Israélites" sont mieux traités que les autres que le catholique Jean Chevalin fait faire des faux papiers juifs pour toute sa famille.
Si la scène chez l'horloger-faussaire est plutôt bien troussée, en revanche, ce qui se déroule avant n'est pas très engageant. On découvre Chevalin pendant la Débâcle de 1940 (avec une confusion chronologique entre l'invasion de la Pologne de septembre 1939 et celle de la France en mai-juin 1940). Ce n'est pas bien joué, mais c'est une séquence nécessaire pour comprendre l'un des fils rouges de l'intrigue : Chevalin a le cul bordé de nouilles, puisqu'il réchappe d'un bombardement de l'armée allemande, récupère divers biens, se fait passer pour un résistant et survit à un accident de camion. Et pourtant, il en fait des conneries... La faconde et l'engagement de Poelvoorde ne suffisent pas à rendre le personnage crédible, contrairement à celui de son épouse, très bien incarnée par Audrey Lamy.
Je n'ai pas envie de m'acharner, d'autant que certains gags sont réussis, mais c'est quand même globalement mal foutu, pas très crédible, monté à l'arrache. Les intentions ont beau être généreuses, je n'ai pas accroché.
11:01 Publié dans Cinéma, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

