Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 21 mai 2017

La Belle et la Bête

   Disney nous offre une nouvelle lecture du célèbre conte, avec, cette fois-ci, des personnages réels... et quantité d'effets numériques. Je laisse à chacun le loisir de comparer l'intrigue avec l'une des plus anciennes versions du conte (qui diffère quelque peu).

   Que dire ? D'abord, que les images sont superbes. C'est de la belle enluminure (je recommande les paysages), avec des incrustations numériques qui doivent "donner" en version 3D. J'ai adoré tous ces personnages formés à partir d'objets animés (qui sont en fait d'anciens humains, victimes comme la Bête de la malédiction). C'est à ces personnages que l'on doit d'ailleurs les quelques moments d'humour.

   Du côté des humains, c'est bien joué, avec la dose d'extravagance qui sied à ce genre d'histoire. Luke Evans (vu récemment dans High Rise et La Fille du train) incarne avec talent le méchant de l'histoire, un beauf bravache et sans scrupule, qui arrive à embobiner la plupart des habitants du village... mais pas ma Choupinette ! Hermione Granger Emma Watson poursuit sa carrière cinématographique, moins d'un an après l'intéressant Colonia. Ce rôle de fille modèle, serviable, attachée à son père (et à la lecture), lui va comme un gant. Face à elle, Dan Stevens est plus convaincant en Bête qu'en homme normal. Au détour d'une scène, on peut aussi remarquer la présence de tel ou tel acteur connu (comme Emma Thompson ou Ian McKellen, déjà à l'affiche du précédent film de Bill Condon, Mr Holmes).

   Les acteurs secondaires, qui interprètent les villageois, sont utilisés pour dénoncer l'intolérance et la beauferie dont sont capables les humains. Car, aussi étonnant cela puisse-t-il paraître, cette production (très) grand public contient pas mal de messages. Il y est question d'amour, de la famille, du respect, de la tolérance, de la place des femmes (eh oui !) et aussi de la lecture. L'héroïne aime se plonger dans les pièces de Shakespeare. Son séjour forcé au château de la Bête va lui faire découvrir une fabuleuse bibliothèque... et des points communs avec son geôlier.

   L'ensemble serait presque parfait si l'action n'était pas entrecoupée d'imbitables chansons niaiseuses... en français de surcroît, puisque je n'ai eu accès qu'à la version doublée du film. On m'a donc privé de la voix de Choupinette ! Shocking ! Pour me consoler, j'ai eu le plaisir de la voir surmonter toutes les difficultés, la dernière étant l'assaut du château, au cours duquel la vie de la Bête est en danger.

   Les chansons mises à part, c'est un très bon divertissement familial.

00:55 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, fims