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mercredi, 27 décembre 2006

Souris City

    C'est un film qui commence sur de bonnes bases, puisque l'un des personnages nous gratifie d'éructations tonitruantes ! Malheureusement, c'est un casse-pieds doublé d'un goinfre. Mais c'est grâce à lui que notre héros coincé va découvrir la vraie vie dans les bas-fonds. C'est globalement drôle, à condition d'être attentif : il ne faut pas se laisser aller à la rêverie, sous peine de passer à côté de certains gags. Plusieurs personnages (outre ceux déjà cités) méritent le détour : l'héroïne au caractère trempé, la bande de nervis maladroits et, surtout, "LE Frog" et sa clique, incarnation obligatoire de la perfidie aux yeux des Britanniques, eux-mêmes fins connaisseurs en matière de trahison et autres coups bas.

     Le contexte n'est pas nouveau nouveau ; on a déjà vu ce genre de métaphore : les animaux et le monde réduit qu'ils peuplent représentent en réalité le monde des humains avec sa noirceur et ses beautés. J'ai apprécié le sous-entendu à propos de la coupe du monde de football : pendant que le peuple consomme son opium, d'autres manigancent...

     Quelques scènes méritent particulièrement le déplacement : celles où surgissent les limaces chantonneuses (aucune n'a été victime de mauvais traitement, précise la toute fin du générique... faut rester jusqu'au bout !), celle qui met en scène la congélation et, surtout, celle qui voit l'affrontement décisif, sur le bateau (moment sublime avec le téléphone portable !). Dans la salle, il m'a semblé que les grands riaient plus souvent que les petits !

15:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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