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samedi, 07 avril 2007

Les contes de Terremer

   Dans la famille Miyazaki, je demande... le fils ! Bonne pioche ! Merci... L'équipe qui entoure le fiston doit comprendre des éléments de celle du père. Il y a quelques similitudes dans la "manufacture" du film. Tout d'abord, ce n'est pas un dessin animé pour débiles mentaux : le début intrigue, tout n'est pas expliqué, il faut patienter... et réfléchir un peu. On est dans un monde où la magie joue un rôle. On remarque aussi le soin apporté aux paysages. Même si, formellement, le fils n'a pas (encore) le coup de patte du père (ça se voit au niveau de l'animation du chat de la reine et des brebis), c'est très joli : par exemple, vers le début, l'arrivée dans cette ville cosmopolite, en plein marché, est l'occasion de déployer des effets très réussis (avec une pointe d'humour, ce qui ne gâche rien), comme lorsque la marchande déploie le tissu quasi transparent ou lorsqu'un quidam expulse la fumée du narguilé, en pleine rue.

   Le film n'est toutefois pas sans défaut : sa longueur (1h55) se ressent (contrairement aux œuvres du papa) ; il aurait fallu pratiquer quelques coupes, par exemple dans certaines séquences dialoguées, qui sont un peu trop bavardes.

   On part quand même pour un beau voyage initiatique (avec morale à la clé, attention), où les adultes comme les adolescents, les femmes comme les hommes, jouent un rôle important.

16:21 Publié dans Cinéma, Japon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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