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jeudi, 28 août 2008

OGM mon amour !

   Récemment, j'ai lu un livre ! Il s'agit de La guerre secrète des O.G.M., de Hervé Kempf (journaliste scientifique au Monde), publié aux éditions du Seuil en 2003, réédité en collection de poche en 2007. C'est dans cette édition que je me le suis procuré. En voici la couverture :

Kempf.jpg

    C'est d'abord une histoire de la création puis du succès de ce nouveau type de culture. La naissance puis le développement de "boîtes" comme Pioneer ou Monsanto se lisent comme un roman. C'est une enquête très fouillée, qui montre les tâtonnements de la recherche, publique comme privée, et la formidable lutte d'influence qui s'est déroulée autour. Paradoxalement, les Etats-Unis n'ont pas toujours été les plus en pointe sur le sujet ; certains Européens ont, dès les début, eu les yeux de Chimène pour les O.G.M.

   On apprend plein de trucs à la lecture de ce livre, notamment comment entreprises semencières et pharmaceutiques (notamment) s'interpénètrent. On est sidéré par le laxisme des autorités sanitaires états-uniennes (surtout à partir des années 1980) et on lira avec intérêt les pages qui montrent les actions de lobbying (jusqu'à Bill Clinton, à l'époque président des Etats-Unis, qui milite en faveur de ces cultures, y compris auprès du gouvernement français).

   Le livre est aussi très "pointu" sur les risques inhérents aux organismes génétiquement modifiés. Le ton n'est pas militant, même si on sent de quel côté penche l'auteur.

   Justement, l'auteur, revenons un peu sur lui. En général, j'aime bien lire les articles qu'il signe. Le dernier, dans Le Monde daté du 27 août 2008, est consacré au changement climatique et à l'Afrique :

http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2...

   L'auteur y commet une petite erreur, puisqu'il y qualifie Lagos de "capitale du Nigeria". En réalité, c'est l'ancienne capitale : depuis 1976, c'est la ville d'Abuja, moins excentrée, qui a ce statut. Il surestime peut-être aussi la population de Lagos, qu'il estime à 15 millions d'habitants, alors que c'est plutôt 10.

http://www.populationdata.net/palmaresvilles.php

http://www.citypopulation.de/World.html

18:52 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien

dimanche, 24 août 2008

La tombe de l'empereur dragon

   ... Bon, oui, d'accord, c'est La Momie 3... Je voulais juste mettre en valeur le fait qu'en cette fin de Jeux Zolympiques, j'ai continué à m'intéresser au Pays du milieu (Zhongguo, dans la langue de Hu Jintao). Comme je n'ai pas vu les numéros 1 et 2, ce fut une totale découverte. J'y suis donc allé pour le contexte chinois, avec le personnage du premier empereur : Qin Shi Huangdi, dont le nom a inspiré les Occidentaux, "Qin" se prononçant "Tchin" (A la vôtre !), donnant finalement "Chine". Le film étant une coproduction chinoise, j'ai apprécié qu'on ne cherche pas à faire de ce fondateur de l'empire un génial précurseur sans défaut.

   Ne croyez cependant pas que l'idéologie soit absente de ce sous Indiana Jones. L'action se passe en 1947, soit en pleine guerre civile entre nationalistes de Chang Kaï Shek et communistes de Mao Zedong, dans le Nord du pays plus précisément (ça tombe bien, on n'est pas loin de Xi'an !... sont déments ces scénaristes !).

    Comme de bien entendu, dans le film, on ne voit pas l'ombre d'un communiste (officiellement), mais des éléments de l'armée nationaliste (des méchants grave !... mais je kiffe à donf l'officière balafrée !), qui cherchent à ressusciter le défunt empereur. Un spectateur chinois attentif comprendra néanmoins que l'armée des sans-grade (zombies eux aussi, on reste dans le trip) qui est levée par la magicienne (Michelle Yeoh, j'adore !) pour contrer Qin (Jet Li, très vilain) évoque les va nus-pieds maoïstes. Un autre cliché de la propagande communiste se retrouve à l'écran : l'image sulfureuse de Shanghaï, ville de tous les vices (mmm, c'est que ça m'excite, ça !).

   Bon, à part ça, les dialogues sont faiblards, tout comme les séquences "familiales" entre nos héros occidentaux (le couplet sur les relations père-fils est à chier), l'acteur incarnant le père détenant sans doute la palme de l'inconsistance. La dilection des héros occidentaux pour les armes à feu est aussi particulièrement pesante.

   Côté effets spéciaux, ça dépote, le tout se mariant assez bien avec les scènes de groupe, martiales à souhaits (et donc un peu lourdingues à la longue).

18:37 Publié dans Chine, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

vendredi, 22 août 2008

L'Empreinte de l'ange

   Au départ, j'hésitais à aller voir ce film. Cela sentait un peu le téléfilm de France Télévision, sujet socio-psychologique à la clé. Mais c'est joué par Catherine Frot et Sandrine Bonnaire. Hier soir, je me suis retrouvé au cinéma avec le choix entre ce film, La Momie 3 et le dernier Lucchini... bof. J'ai remarqué un groupe de blaireaux qui se dirigeait vers la salle où était projeté le nouvel opus aventuro-fantastique. J'ai donc opté pour L'Empreinte de l'ange.

   L'instinct maternel est l'argument du film. C'est vraiment très bien joué, y compris par les enfants. Les habitués des films français (et du théâtre) apprécieront les prestations de Wladimir Yordanoff et Michel Aumont. Le réalisateur, notamment grâce à la caméra subjective (avec en plus une belle séquence de rêve), a réussi à créer le malaise, tangible tout au long du film.

   Le tout est de savoir dans quelle mesure Elsa (Catherine Frot), qui croit reconnaître sa fille supposée morte dans un incendie, est barge : un peu, beaucoup, complètement ? Je me garderai bien de dévoiler le mystère. La première partie du film tourne plutôt autour du personnage d'Elsa, alors que le dernier tiers met davantage en valeur Claire (Sandrine Bonnaire). Finalement, ce film est une bonne surprise.

20:46 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

lundi, 18 août 2008

Une représentation originale de Jeanne d'Arc

   Quand vient l'été, c'est l'heure pour les brocantes de débarquer. A la base, je ne suis guère passionné par la chose. Quand ce sont de vraies brocantes, je trouve que les professionnels qui y participent se foutent un peu du monde (tant sur la qualité qu'au niveau des prix). Quand ce sont des vide-greniers, j'ai en général pitié des étalages des exposants. Mais, entraîné par un membre de ma famille qui aime regarder les meubles plutôt anciens, j'ai pris l'habitude de déambuler entre les rayons plus ou moins bien présentés.

   Parfois, je fais une découverte (à prix raisonnable, cela va sans dire). La semaine dernière, j'ai donc dégotté des cartes postales à l'effigie de la Pucelle. Je vous montre la plus originale :

carte postale originale.JPG
 

   Je n'avais jamais vu la petite (1m60 sans doute) Jeanne représentée ainsi. Je ne connais pas l'auteur de ce dessin. Peut-être a-t-il eu à l'esprit une légende encore vivace dans un coin de Lorraine (mais totalement infondée) : Jeanne ne serait pas morte sur le bûcher. Elle se serait ensuite appelée Claude des Armoises. Ah la la... encore un bon moyen de se faire de la thune en vendant du papier vite imprimé !

    P.S. du 30 juillet 2012

   Cette illustration est une reproduction partielle, inversée, du tableau (anonyme) dit des échevins d'Orléans (de 1581) :

de tout et de rien

   D'après un article de 2002 (Jeanne aux panaches romantiques), le dessin serait d'un certain Baillard et la lithographie aurait été exécutée par un certains Delpech.

lundi, 11 août 2008

La cérémonie d'ouverture des J.O. et moi

De passage chez un membre de ma famille, je me réjouissais à l'idée de visionner la cérémonie chinoise. Bon, franchement, le sport à la télé, ce n'est pas trop mon truc, mais je m'étais dit que les dirigeants chinois voulaient en mettre plein la vue au monde entier et, comme Zhang Yimou y avait mis sa patte, le résultat ne devait pas être inintéressant.

Le problème est que l'antenne de la maison de ma parente a été soudainement victime d'une grave défaillance. Première alerte. Chercherait-on à m'empêcher de voir cet événement hautement médiatique ? En tout cas, l'artisan contacté fit diligence (on est presque dans la science-fiction, là !). Il réussit à convaincre ma parente de passer à la T.N.T., vu que, même s'il réparait l'antenne, pour un coût équivalent, elle pouvait avoir l'équipement T.N.T., qu'elle devrait de toute façon acquérir d'ici 2010. Va pour la T.N.T. donc !

Pour plus de confort, j'ai décidé de programmer l'enregistrement de la cérémonie. Le 8 août, je m'installe pour regarder le début (je comptais voir la suite plus tard, sur cassette)... et je me rends compte qu'à l'heure fatidique, le magnétoscope ne se met pas en route ! Après plus d'une heure de bidouillages, je comprends que je n'arriverai pas à résoudre le problème seul ; je demande conseil à d'autres membres de la famille, sans résultat. Voici donc l'artisan recontacté. Ses indications téléphoniques ne me permettent pas de sortir de ce guépier numérique ! Il finit par accepter de venir le jour même. Entre temps, la cérémonie continue.

L'artisan arrivé, il tente plusieurs modifications de branchements de prises péritel... ben parce qu'il faut relier le téléviseur (assez ancien : il ne dispoose que d'une seule prise de ce genre), le démodulateur (ou décodeur) et le magnétoscope-lecteur-de-dvd. Il finit par arriver à la conclusion qu'avec ce matériel, il n'est pas possible d'enregistrer et de regarder la T.N.T. en même temps ! Je ne vous détaille pas la fureur de ma parente. Le type lui conseille d'acheter carrément une nouvelle télé aux normes... ou bien de bidouiller les branchements façon oral de Polytechnique. Le pire est qu'après son départ, je me rends compte que s'il a bien remis la T.N.T., il est désormais impossible d'utiliser le magnétoscope-dvd ! Malgré les cris d'orfraie de ma parente (qui a maudit successivement le progès technologique, les petits commerçants, le gouvernement et notre auguste famille), je m'attelle à un deuxième tripatouillage... Alleluia ! La T.N.T. fonctionne et il est possible de LIRE cassettes et dvd... pas d'enregistrer malheureusement. (Oh, hé : je ne suis pas MacGyver !)

La solution est venue d'une de mes frangines, qui a accepté d'enregistrer la cérémonie rediffusée sur France 2 dans la nuit de vendredi à samedi. Je me suis donc couché apaisé, l'esprit tranquille. Le lendemain, à mon réveil, je me suis aperçu que ma soeurette était passée tôt le matin pour déposer la cassette. J'en ai donc entrepris la lecture par le début et la fin, pour repérer le moment exact où commençait la cérémonie (et éviter l'entrevue lèche-fion avec Sarkozy) et la fin du défilé des athlètes. C'est là qu'un deuxième "mystère" est survenu : au bout de 45 minutes, le magnétoscope de la frangine s'était mis à enregistrer la Une !! Enfer et damnation ! Voilà la preuve du complot ourdi pour m'empêcher d'exercer mon esprit critique sur cette cérémonie !

Mais cela ne se passera pas comme ça ! Je trouverai les responsables et je les pendrai par les burnes !

16:24 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : de tout et de rien

mercredi, 06 août 2008

Kung Fu Panda

   Les Jeux Zolympiques approchent à pas de Tibétain cherchant à échapper aux matraques chinoises. Du coup, j'ai fait un effort, je me suis intéressé à la Chine ET au sport. Bon, comme c'est l'été et que je suis légèrement en vacances, j'ai fixé un programme modeste. Je suis donc allé voir l'un des récents succès au box office du "pays du milieu".

   Ils sont quand même malins, chez Dreamworks ! Le début du film rend hommage à d'autres formes d'animations... pour bien souligner combien ce qui va suivre est plus "moderne", plus "abouti". Ce n'est pas toujours faux. Le "dessin" est très soigné. C'est toutefois un peu moins virtuose que Ratatouille, par exemple. La séquence qui voit le panda chanceux (qui se nomme "Po"... reconnaissez qu'il fallait la faire !) suivre l'entraînement rigoureux de son nouveau maître (auquel Pierre Arditi prête sa voix -avec grand talent- dans la version française) est la plus réussie, selon moi. La plus drôle est le combat final qui oppose le héros au super-méchant-qu-est-pas-du-tout-gentil.

   C'est joliment fait, on se marre souvent. En fait, les potes à Spielberg nous ont concocté une version animale extrême-orientale de Shrek. Ne manque que l'intrigue sentimentale. Ne croyez pas toutefois que ce soit visible par tous. Les tout petits ne vont pas bien comprendre. Dans la salle, les trois personnes qui riaient le plus étaient des adultes (dont deux accompagnaient leur progéniture... la méga excuse pour aller voir ce genre de film, on le sait !).

   Sur le fond, c'est très américain : le film est l'illustration de l'idée qu'une attitude volontariste mène au succès.

   Restez pour le générique de fin : on y voit défiler des images fixes, très jolies, faisant allusion à plusieurs épisodes du film... et il y a un petit bonus au bout du bout !

17:14 Publié dans Chine, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

mardi, 05 août 2008

Conjugaison criminelle

   Je suppose que vous avez tous entendu parler du meurtre du petit Valentin, à Lagnieu. (C'est dans le département de l'Ain, région Rhône-Alpes.) Je compatis à la peine des parents, etc etc. Vraiment. Sincèrement. Cela ne m'empêche pas d'être énervé par le tohu-bohu médiatique autour de cette affaire... jusqu'à l'incompétentissime Rachida Dati qui vient exposer son minois devant moult journaleux, histoire qu'on ne l'oublie pas à la faveur de la torpeur estivale.

   J'ai été attentif à la marche organisée en hommage au gamin. Quand j'en ai vu le compte-rendu à la télévision, une chose m'a frappé. Le lendemain, dans la gazette locale, j'ai trouvé une photographie confirmant ma première impression. On peut voir une image équivalente à l'adresse suivante :

 http://www.ouest-france.fr/Meurtre-de-Valentin-interpella...

   Regardez bien... Vous ne remarquez rien ? Bon, je vais vous aider :

Valentin.jpg

    Deuxième vue de la scène :

Valentin 2.jpg

    "QUE JUSTICE TE SOIS RENDU" !!!

   Je veux bien tenir compte de l'émotion des participants, voire de la période estivale propice au relâchement des neurones (pour ceux qui en sont dotés), mais quand même !!

 

 

lundi, 04 août 2008

Des chiffres et des lettres

   Rassurez-vous, je ne vais pas m'exprimer à propos de l'émission présentée par Laurent Romgk... Romjek.. Romaijeuqu... enfin le gendre idéal de la météo de France 2, vous voyez, quoi. 

   Non, je vais causer de mes aventures à La Poste.

   Il y a peu, je me suis rendu dans un établissement de La Banque postale (c'est comme ça qu'il faut en parler désormais... encore une belle connerie, moi je vous le dis) pour réaliser une opération financière de la plus haute importance. J'avais commencé à faire la queue quand mes oreilles furent interpellées par une conversation se tenant à proximité. Un homme cherchait à faire remplir des papiers par une guichetière annexe (vous voyez ces petits guichets d'information placés à l'entrée ?), qui refusait (elle a dit l'avoir fait auparavant, mais que depuis qu'elle s'était fait taper sur les doigts par sa hiérarchie, elle avait arrêté). Il s'agissait d'un mandat et d'une enveloppe.

   En fait, le type (un artisan, entre trente et quarante ans, je dirais) prétendait ne pas savoir écrire, tout en sachant lire (il m'a d'ailleurs lu un petit morceau de papier pour me le prouver). Etonnant, non ? (Il m'a aussi affirmé déchiffrer sans problème les panneaux routiers. Il n'aurait jamais appris à lire.) Devant le refus de la guichetière, il s'est tourné vers moi. Au début, j'ai hésité : cela m'a paru suspect. (Voulait-il éviter que son écriture ne soit reconnue ?) J'ai finalement accepté de l'aider. Je sais donc quelle somme il a voulu envoyer (134 euros.. bande de curieux !) et à qui (le destinataire est localisé en Seine-Maritime, dans la banlieue de Rouen).

 

Sur l'illettrisme :

http://www.anlci.fr/fileadmin/Medias/PDF/ACCUEIL/Les_chif...