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mardi, 10 avril 2012

The Plague Dogs

   Les Chiens de la peste est un film d'animation datant de 1982, jamais sorti en France avant aujourd'hui. Attention : ce n'est pas pour les tout petits. Ces chiens sont un terrier (peut-être un jack russel) et un labrador, qui parviennent à s'échapper d'un centre d'expérimentations animales.

   La première séquence nous "met dans le bain" : ces animaux sont torturés. On est d'ailleurs sidéré par la manière neutre dont l'un des scientifiques (dont on ne voit jamais le visage) raconte, plus loin dans le film, les expériences que son laboratoire impose aux animaux. Je me demande si les auteurs n'ont pas voulu que les spectateurs fassent le rapprochement avec les camps nazis. Il n'est pas non plus impossible que ce film ait inspiré une partie de La Planète des singes : les origines.

   Le titre fait référence à la crainte des humains : que les animaux échappés du laboratoire y aient contracté le virus de la peste, puisqu'il semble que des expériences ultra-secrètes y sont menées à ce sujet. Le bien-être animal ne vient qu'en second, quand il est abordé.

   Notons que l'histoire nous est racontée du point de vue des animaux. L'un des deux chiens, Snitter, a la voix de John Hurt, very British ! Ils rencontrent d'autres canidés, ainsi que des moutons, qui deviennent leur proie de prédilection. En cela, ils sont aidés par un curieux renard, fourbe à première vue, mais qui va s'avérer une aide précieuse.

   Les animaux et leurs mouvements sont dessinés avec un grand soin, ce qui fait que cette animation n'a pas trop vieilli. Il aurait peut-être fallu retravailler la bande son. Les décors sont moins aboutis que ce que l'on a pris l'habitude de voir dans les productions japonaises, par exemple.

   L'histoire est dure. Celui qui semble avoir le plus souffert est Snitter, qui a connu un maître bon, mais dont il a provoqué (involontairement) la mort. Parvenus à regagner la liberté, les deux chiens jouent leur survie. On ne nous cache pas comment ils se nourrissent. Ils finissent même par manger de la chair humaine (celle d'un chasseur payé pour les abattre), passage escamoté dans la version courte du film.

   On peut comprendre la toute fin de plusieurs manières, mais c'est quand même globalement triste. Il reste un plaidoyer efficace contre la vivisection.

12:03 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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