Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 12 avril 2012

Le Policier

   Ce film israélien est construit en trois parties. La première nous présente un groupe de jeunes hommes très sportifs, la seconde une bande d'étudiants rebelles, la troisième mène à la confrontation des deux.

   L'habileté de la mise en scène ne permet pas à un spectateur ignorant de l'intrigue de déduire immédiatement que le groupe de mecs est composé exclusivement de policiers, membres d'unités d'intervention (genre le R.A.I.D.). Ils ont la trentaine, sont musclés (sauf l'un d'entre eux, dont on apprend vite qu'il a un cancer). Ils semblent très soudés, très virils (et va-z-y que je flanque une tape dans le dos, et c'est parti pour une accolade entre mecs... on s'attend presque à les voir se rouler des pelles, tellement ils ont l'air de s'aimer). Les femmes sont secondaires dans cet univers : elles sont les compagnes (plutôt effacées) de ces messieurs et portent leur progéniture.

   Le portrait de groupe n'est donc pas unilatéral. On perçoit le rôle dominant de l'un d'entre eux et la pression qui existe pour que les individus se soumettent au clan. Il est même question de faire porter le chapeau d'une bavure à celui qui est gravement malade, histoire que personne ne soit sanctionné !

   L'objectif du réalisateur est de montrer que l'autre groupe, quoique très différent en apparence, fonctionne sur des schémas semblables. On y trouve aussi un chef charismatique (un fils de bourges qui se la joue rebelle), ainsi qu'un acolyte dévoué, un puceau amoureux (couvé par son papa)... et une jeune femme ténébreuse, révoltée, au regard intense, incarnée par Yaara Pelzig. On sent que son personnage a été inspiré par certains membres de la Fraction Armée Rouge.

   Mais, si cette actrice éclabousse l'écran de son talent, on ne peut malheureusement pas en dire autant des autres. J'ai beau ne pas comprendre l'hébreu de la version originale (sous-titrée en français), j'ai pu me rendre compte que certains dialogues sonnent faux, que le ton des acteurs n'est pas toujours naturel. Cela nuit à l'intérêt du film, qui se termine de manière assez prévisible.

13:12 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

Les commentaires sont fermés.