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vendredi, 13 juillet 2012

Starbuck

   Attention, le contenu ne correspond pas forcément à l'emballage ! Au départ, cette comédie a été présentée comme un ovni cinématographique, un truc osé et dérangeant. Il n'y a guère que le début qui prend le chemin de la comédie déjantée. La suite est un "objet gentil".

   Ce n'est cependant pas un mauvais film. La découverte par le héros de la vie de certains de ses 533 enfants (fruits de ses branlettes rémunérées) ne manque pas de saveur. On regarde avec attendrissement l'ado attardé devenir un père par procuration (il ne révèle pas sa véritable identité à ceux qu'il aide), plein de bonne volonté. On est ému par les scènes avec l'enfant handicapé, filmées avec tact.

   C'est parfois involontairement drôle, comme lors de ce week-end qui réunit une partie de sa progéniture. Une soirée s'achève autour du feu... à chanter du Roch Voisine !

   C'est cependant un peu trop tartiné de bons sentiments... avec un fond un brin misogyne, en plus. Seuls les personages masculins sont vraiment fouillés. Ils sont bien campés mais, en face, les femmes ne sont que des figures, qui n'existent que par ces hommes, les seuls à mener l'action. Je ne vous parle même pas de la fin, très consensuelle.

   Il faut voir ce film comme une nouvelle déclinaison nord-américaine de la comédie faussement rebelle. On passe un agréable moment, mais c'est très convenu.

   P.S.

   Le surnom du héros "Starbuck" (le pseudo sous lequel il s'est inscrit comme donneur de sperme) fait référence à un taureau, célèbre au Canada, dont la semence  fut jadis très recherchée.

   P.S. II

   En vous rendant sur le site dédié au film, vous pouvez tenter de savoir si vous êtes vous aussi l'un des enfants de Starbuck... et laisser votre trace sur le mur !

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20:48 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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