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mercredi, 23 octobre 2013

Eva

   Par le plus grand des hasards, j'ai découvert ce petit film espagnol, sorti l'an dernier. Avec une économie de moyens et beaucoup de talent, l'auteur nous livre un bijou de science-fiction, un peu à l'image de ce que fut [Rec] pour le genre horrifique et Insensibles pour le drame historique.

   Nous sommes en 2041. Des voitures électriques circulent en grand nombre. Dans leur vie quotidienne, les humains côtoient des robots plus ou moins évolués. Perdu dans les montagnes enneigées, un centre de recherche innove dans ce domaine. L'histoire commence avec le retour d'un ancien jeune prodige, incarné par Daniel Brühl :

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   Et là vous vous dites que vous connaissez ce type. Il s'agit de l'acteur révélé par l'excellent Good Bye, Lenin !, qui a fait du chemin depuis. On a pu le voir notamment dans Joyeux Noël, 2 Days in Paris et John Rabe. Etrangement, cet acteur allemand parle un espagnol parfait. Ce serait oublier qu'il est né à Barcelone, d'une mère espagnole !

   Face à lui se trouve principalement une jeune fille d'une dizaine d'années, la fameuse Eva, interprétée avec conviction par une actrice à surveiller, Claudia Vega :

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   Plusieurs mystères planent dès le début. On ne sait pas pourquoi le héros est parti il y a dix ans. On sent que quelque chose s'est passé entre lui, son frère et la femme de celui-ci, qui était sa partenaire autrefois. A ce non-dit familial se rajoutent les recherches secrètes. Sur quel projet travaillait-il autrefois ? Est-ce le même que celui pour lequel il vient d'être engagé ? Pourquoi Lana (la compagne de son frère) a-t-elle renoncé à la recherche pour se consacrer exclusivement à l'enseignement ? Et qui est réellement Eva, cette gamine pour laquelle le héros ressent immédiatement de l'affection ?

   Le film fonctionne sur la base d'un long retour en arrière. La fin permet d'éclairer la séquence du début. Entre temps, on aura découvert cette Espagne futuriste, où un scientifique vit en compagnie d'un chat-robot :

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   Signalons que s'il miaule et ronronne comme un vrai sac-à-puces, il n'urine pas ! (Vive le progrès !)

   Dans l'univers du héros gravite aussi un domestique d'un genre très particulier, Max. C'est un robot très perfectionné, d'une obséquiosité extrême, mais capable d'initiatives. Il est précieux au quotidien, même s'il semble parfois inquiétant :

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   Les effets spéciaux, peu nombreux mais bien dosés, sont remarquables. J'ai particulièrement apprécié la représentation de la construction de "l'âme" des robots (leur mémoire émotive), à l'aide d'une animation numérique qui évoque une architecture neuronale de cristal :

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   Pendant 1h30, je suis resté littéralement scotché à mon fauteuil. A voir absolument si vous en avez l'occasion.

20:11 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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