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vendredi, 25 octobre 2013

Sur le chemin de l'école

   Ce documentaire suit en alternance quatre types d'enfants, tous nés dans un "pays en développement" : Jackson et Salomé dans la savane kényane, Zahira et ses copines dans les montagnes marocaines, Samuel et ses frères dans la campagne indienne, Carlos et sa soeur en Patagonie.

   Le montage est habile : on retrouve chaque groupe d'enfants à plusieurs reprises, à chaque fois à un stade différent de son périple. Trois des quatre groupes effectuent leur trajet (de 10 à 20 kilomètres) chaque jour, aller et retour, alors que les Marocaines partent le lundi pour ne revenir que le vendredi. Dans la salle, les parents sont accompagnés de leurs petits... alors que c'est aux ados blasés, gâtés pourris, rivés à leur téléphone portable (ou à leur console de jeux) que cette projection ferait le plus grand bien.

   Qu'en retenir ? Que le Kényan Jackson est d'une vive intelligence, qui transparaît en particulier dans l'une des scènes de la dernière partie du film. Au passage, son périple (et celui de sa soeur cadette) nous aura permis d'accéder à de superbes images de la savane, avec ses girafes et ses éléphants.

   De leur côté, les gamines de l'Atlas doivent faire preuve d'inventivité pour arriver à l'internat dans les temps. On s'aperçoit aussi que la société marocaine est devenue très individualiste. Chacun vaque à ses occupations, sans se préoccuper de l'autre. Je vous laisse aussi découvrir le rôle de la poule que Zahira transporte dans un sac.

   Les plus méritants sont les Tamouls (originaires du Sud-Est de l'Inde), l'un des frères étant sévèrement handicapé sur le plan physique (mais brillant sur le plan intellectuel), les deux autres joignant tant bien que mal leurs forces pour l'emmener jusqu'à l'école, où il reçoit un accueil qui fait chaud au coeur. C'est dans cette partie de l'histoire que sont glissés quelques moments de comédie.

   En Argentine, les paysages sont aussi magnifiques, mais je dois avouer que j'ai été moins touché par ce chapitre-là.

   Le gros défaut du film est le doublage en français, vraiment mauvais (il sonne très artificiel). Il aurait mieux valu procéder comme dans certains reportages télévisés : garder les vraies voix des protagonistes en fond sonore et leur superposer la traduction. On sent aussi à plusieurs reprises le côté scénarisé de certaines scènes, que l'on a visiblement demandé aux gamins de rejouer. Mais cela reste globalement un divertissement plaisant... et civique.

21:16 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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