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samedi, 07 décembre 2013

Amazonia

   Ce documentaire-fiction est signé Thierry Ragobert, à qui l'on doit aussi le superbe Planète blanche. C'est une fiction parce que les animaux montrés à l'écran ont été "mis en scène". On a sollicité certaines scènes... ou pratiqué un montage particulier pour en modifier d'autres. Sinon, ce sont de vrais animaux, dans leur environnement naturel (la jungle amazonienne). Ce projet est l'aboutissement de plus de quatre ans de travail.

   L'histoire commence par un accident d'avion, dont le pilote sort miraculeusement indemne. Il quitte les lieux, abandonnant la cargaison... qui contient un singe capucin en cage, le héros du film :

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   Je pense qu'il a dû y avoir un casting, parce que celui qui a été choisi est un sacré numéro. Il est particulièrement expressif, dans la peur comme dans la joie... et quel gourmand ! Il est aussi mis en valeur par l'image et le son. On sent qu'un gros travail a été effectué. Les animaux sont filmés en plans larges, gros plans et très gros plans, si bien que l'on distingue leur grain de peau et même la racine des poils (pour ceux qui en ont). C'est impressionnant, magnifique à voir. Et quel son !

   Très vite, le capucin (appelons-le Albert) va recevoir de la visite. A l'écran, on distingue de longues queues touffues qui émergent de la végétation... des coatis !

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   Ils viennent promener leur museau dans la carcasse, en quête de nourriture... et ils vont y mettre le souk ! Il ne semble pas qu'Albert (notre héros, rappelez-vous) ait quelque chose à craindre d'eux... mais sait-on jamais.

   Une fois ces drôles de visiteurs partis, il se décide à sortir de l'avion pour trouver de quoi manger. Il va être aidé par l'action de superbes oiseaux, les toucans :

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   Comment vont-ils être utiles à Albert ? Simplement parce que, quand il se nourrit, un toucan, c'est... tout con. (Vue dans le contexte, elle n'est pas si mauvaise que ça !) Le capucin, observateur, finit par comprendre que, dans les morceaux relâchés par les oiseaux, il peut trouver de quoi satisfaire sa faim.

   Attention toutefois, parce qu'au sol, dans l'eau comme dans les airs, des prédateurs rôdent. Il croise d'abord un anaconda, indolent et impressionnant à la fois.

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   Albert ne s'attarde pas, et il a bien raison. Il finit par atterrir sur un îlot de branchages, dérivant sur un cours d'eau où évolue une troupe de crocodiles :

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   Mais, avec un minimum de prudence, il est assez facile d'échapper à ces deux premiers prédateurs. Les rapaces sont beaucoup plus habiles. On rencontre successivement le vautour moine...

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   ... et l'aigle harpie :

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   Le film montre ce dernier en pleine chasse. A ce moment de l'histoire, Albert a rejoint une colonie de singes, où il s'est fait des copains (voire une copine), avec qui grignoter une sauterelle au coin d'un tronc d'arbre. Le réalisateur a réussi à saisir le rapace en pleine approche, ailes déployées, tel un avion de chasse de la Seconde guerre mondiale.

   Au sol, la menace se précise aussi. Albert n'est pas aussi aguerri que ses nouveaux compagnons... et il semble oublier le reste du monde quand il est train de se bâfrer. C'est le moment choisi par un jaguar pour débarquer :

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   De loin, il a l'air mignon tout plein, le gros minou tacheté. De près, c'est un molosse affamé et ses coups de griffes sont mortels.

   Fort heureusement, tous les habitants de la forêt ne sont pas aussi agressifs. Le capucin croise ainsi des tamanoirs, dont la principale occupation est la recherche de fourmilières :

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   Mais c'est un occupant des eaux qui va le plus surprendre Albert : le dauphin rose

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   Au départ, il semble n'être qu'une ombre menaçante de plus... jusqu'à ce qu'il décide de s'amuser un peu, ayant trouvé un nouveau compagnon de jeu. Attention, ça mouille !

   La fin du film (exempt de commentaires) prend un tour plus ouvertement écologiste, avec la dénonciation de la déforestation. (On rejoint le récent Il était une forêt, plutôt consacré aux végétaux.)

   P.S.

   Le site du film est particulièrement bien conçu. Il contient notamment un passionnant dossier de presse, dont sont extraites les photographies de ce billet.

14:57 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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