mardi, 26 janvier 2016
Le sophiste et le chariot à moteur
Tel sophiste, gloire des salons de Paris,
Accepta, contre un petit paquet de ducats,
De chanter les louanges d'un clinquant châssis
Aux tréfonds du ventre d'un cétacé rouergat.
Pensant pérorer devant un public conquis
De grosses perles-z-il fit tout un agrégat
N'imaginant pas être jamais contredit.
Il fallut pourtant bien que cela arrivât.
Quelques voix s'élevèrent du troupeau assis
Que le sophiste traita avec grand mépris
Révélant ainsi sa nature de goujat.
Henri Cool de Source
19:09 Publié dans Bouts rimés, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, société, politique, actualité, poésie
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