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mercredi, 20 juillet 2016

L'Age de glace V : les lois de l'univers

   Voici de retour la horde la plus sympathique du monde de l'animation. Au "noyau dur" originel se sont rajoutés deux personnages rencontrés dans le précédent film : Mémé (toujours aussi caractérielle) et Kira, la ravissante tigresse. On ne la voit hélas que très peu, les scénaristes n'ayant guère développé son idylle avec Diego. Seule une scène m'a marqué, celle qui nous montre la manière dont les deux félins sont perçus par les autres (petits) mammifères. C'est bien vu. Par contre, la grand-mère (de Sid) est souvent présente. Elle va même s'amouracher d'un lapin (!)... et, pendant un court instant, on va la découvrir telle qu'elle était 50 ans auparavant... choc garanti !

   Évidemment, Scrat est là, au début, au milieu, à la fin... et même après la fin (dans la première partie du générique). Comme dans La Dérive des continents, l'action du frénétique écureuil préhistorique est la source de gigantesques bouleversements, de la création de météores à un gigantesque mouvement de marée... référence biblique incluse ! Ces séquences sont pour moi les plus hilarantes, souvent truffées de références (aux Dix Commandements, à 2001, L'Odyssée de l'espace... et au programme Apollo) et très inventives (avec des jeux sur la gravité).

   L'autre personnage clé de ce cinquième volet est Buck, la belette rencontrée dans le troisième épisode. On le retrouve en pleine action, tentant de sauver l’œuf d'un herbivore, convoité par un trio de dinosaures volants méchants et un peu crétins. C'est un véritable moment de bravoure, tourné comme un plan-séquence, sur l'air de Figaro (dont les paroles ont été modifiées pour l'occasion). Les vieux téléspectateurs (amateurs de dessins animés) y verront un hommage... à Bugs Bunny, dont l'une des aventures s'appuie sur l'ouverture du même opéra, Le Barbier de Séville, de Rossini... opéra qui sert aussi de cadre à Long-haired hare ("Le Lièvre aux grands cheveux"), dans lequel Bunny le joueur de mandoline s'oppose au chanteur qui répète l'air de Figaro.

   Mais revenons à nos moutons (préhistoriques). Buck la belette dynamite une intrigue qui, sans lui, serait trop convenue : Pêche, la fille des mammouths, est désormais en âge de se marier... et elle a choisi un djeunse qui ne plaît pas trop au papa. (Il est toutefois moins déplaisant que les personnages d'adolescents mis en scène dans L'Age de glace IV.) Mais, bon, à partir du moment où l'on sait qu'il s'agit d'un film familial (dans lequel les mammouths incarnent les Américains moyens, obèses ou en surpoids), on doit accepter certains clichés.

   Fort heureusement, on retrouve aussi les deux rats sales et débiles, sources de plaisanteries pas vraiment fines. Quelques gags sont particulièrement réussis, comme lorsqu'il est question d'électricité statique ou lorsqu'on nous montre ce qui se passe dans la tête de Buck ! (Petit clin d’œil à Vice Versa ?) Enfin, alors que la fine équipe tente de trouver un moyen d'empêcher une météorite de détruire la planète, elle va faire une rencontre étonnante, celle d'un groupe de personnages très spéciaux, leur chef, d'une grande zénitude, étant... un lama !

   Si l'on ajoute à cela la qualité de l'animation, toujours impressionnante (observez notamment le pelage des mammouths et celui de Scrat), on passe un très bon moment... et j'ai du mal à comprendre les critiques qui ont fait la fine bouche.

14:17 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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