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vendredi, 10 mars 2017

Logan

   Des années après l'époque glorieuse des X-Men, les héros sont bien fatigués. Wolverine/Serval (Hugh Jackman... jackmannissime) n'est plus que l'ombre de lui-même : il boite, tente de se débarrasser d'une mauvaise toux et a du mal à sortir ses griffes (ce que les mauvais esprits interprèteront comme des difficultés d'érection). Au quotidien, il est chauffeur de maître, façon Uber. Mais il a un petit "jardin secret", dans le désert.

   C'est la grande originalité de cet épisode des aventures des héros Marvel. Ici, point de costume voyant ni de collant moule-burnes. Les mutants (comme leurs adversaires) sont plongés dans le quotidien déprimant d'un futur proche où il vaut mieux fuir au Canada si l'on veut sauver sa peau, dans cette Amérique post-apocalyptique qui est comme une vision de ce que la présidence Trump pourrait laisser du pays.

   On a donc droit à Logan/Wolverine en voiture, Logan en ville, Logan à la campagne, dans le désert, à la montagne, en forêt... Cette collection de vignettes pourrait sembler artificielle. En réalité, elle donne un cadre parfois bucolique à une intrigue d'une folle intensité.

   La première trouvaille est celle du refuge de Logan, que je ne vais pas décrire ici, histoire de laisser le plaisir de la découverte. Le héros y retrouve une connaissance et un très vieil ami, incarné par Patrick Stewart (tellement plus convaincant que James McAvoy). Bientôt, on va lui flanquer une gamine entre les pattes. En apparence, c'est une autiste, enfant traumatisée. Mais c'est une bombe atomique en puissance. Dans le rôle, Dafne Keen est une révélation.

   Très vite, on nous propose des scènes de baston. Le film contient quatre moments de bravoure : le combat entre Wolverine et les loubards, l'attaque du refuge par les méchants, le premier duel avec le redoutable X-24 et le combat final, qui fait intervenir un nouveau groupe de personnages que Marvel destine sans doute à un brillant avenir...

   Au niveau de la mise en scène, c'est emballant. James Mangold, auquel on doit Identity, 3h10 pour Yuma et Wolverine, le combat de l'immortel, sait y faire. Les mouvements des personnages sont quasiment chorégraphiés. Même la jeune Laura (sans doute très bien doublée pour les cascades) virevolte. Du côté des blessures, on est dans l'hyperréalisme. Les habitués ne seront pas (trop) choqués par la cruauté des protagonistes ni l'ampleur des dégâts. C'est quand même diablement sanguinaire... et parfois comique.

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   Le film est aussi réussi car les scènes de transition ne sont pas que du remplissage entre deux bastons. Il y a tout d'abord les rapports entre Xavier et Logan, de vieux amis qui forment presque un couple, avec ses scènes de ménage. Il y a aussi (et surtout) la relation très chaotique qui s'instaure entre la gamine Laura et le vieux briscard. C'est drôle, remuant... et finalement très touchant.

   P.S.

   A un moment, les trois personnages en fuite se retrouvent dans une chambre d'hôtel luxueuse. Sur le très grand écran de télévision est diffusé un western, Shane (L'Homme des vallées perdues), dont le parcours du héros entre évidemment en résonance avec celui de Logan.

   P.S. II

   Dans la même thématique :

   X-Men origins : Wolferine

   X-Men - Le Commencement

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12:30 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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