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mardi, 31 octobre 2017

Thor : Ragnarok

   En dépit de tous les efforts déployés par Disney-Marvel pour inciter le public à voir tous les films de l'univers des super-héros (ou à acheter les DVD), il n'est pas nécessaire de s'être tapé l'ensemble des superproductions du genre (loin d'être toutes des réussites d'ailleurs) ni d'avoir des connaissances très fraîches sur leurs intrigues. Il y a juste quelques allusions (notamment au premier Avengers), mais qui n'ont guère d'importance dans le déroulement des péripéties.

   Cela commence par une séquence très enlevée, qui montre le héros apparemment en mauvaise posture face à un gros méchant diabolique. Cela va évidemment se conclure par une baston d'enfer, remportée (est-il utile de le préciser ?) par le dieu au marteau. Entre temps, on a pu goûter les pointes d'humour qui donnent toute sa saveur à une histoire un peu trop balisée.

   La dérision est d'ailleurs au cœur d'une des séquences suivantes, qui se déroule chez Docteur Strange. (Une scène post-générique du film sorti en 2016 annonçait les prochaines aventures de Thor.) Les dialogues sont bien écrits, mais, dans ce cas, ils sont plus que complétés par un montage facétieux.

    Les scènes se déroulant sur Asgard sont moins intéressantes. C'est en général de l'heroic fantasy de base. J'en excepte les interventions de Cate Blanchett, qui a visiblement pris du plaisir à incarner la maléfique (et excitante) Hela. J'ai aussi aimé la scène qui la voit se bâtir une armée, dans les tréfonds du palais. (Les inconditionnels de mythologie scandinave seront définitivement fâchés avec Marvel quand ils découvriront la généalogie de la méchante, complètement farfelue, tout comme celle de Loki d'ailleurs.)

   Mais la partie la plus dense de l'intrigue se joue sur une sorte de planète-déchetterie, dirigée par un tyran organisateur de combats de gladiateurs. Jeff Goldblum est très bien et les relations entre Thor et Hulk sont une source appréciable d'effets comiques. Leur affrontement est l'un des plus spectaculaires moments du film. C'est aussi l'occasion de découvrir un autre personnage attachant, celui d'une valkyrie... alcoolique ! (Elle est incarnée par Tessa Thompson, qu'on pu voir dans Selma.)

   Évidemment, les personnes qui se disputent vont finir par unir leurs efforts pour vaincre la méchante... et son redoutable animal domestique, hélas peu exploité dans le film. Cela n'en reste pas moins un divertissement plaisant à voir, pas tellement pour les scènes d'action que pour les chamailleries et l'ironie qui émaillent l'intrigue, la plus belle trouvaille scénaristique étant peut-être le moyen grâce auquel les héros vont fuir la planète-déchetterie : un énorme anus ! (Quoi de plus logique pour sortir du trou du cul du monde ?)

23:17 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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