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samedi, 24 mars 2018

Tout le monde debout

   Jocelyn (Franck Dubosc, fidèle à lui-même) est un connard. Il aime à étaler son fric, saute sur tout ce qui bouge (avec un joli cul ou une belle paire de seins) et ment de manière pathologique. Ah, j'oubliais : dans les rapports humains, il est d'une lâcheté épouvantable. (Je pense que, pour une partie du public masculin, il incarne une sorte d'idéal...) Ce sont deux de ses défauts principaux qui vont l'entraîner dans un improbable imbroglio (lié à un fauteuil pour handicapé), dont il va sortir changé.

   Présentée comme cela, l'intrigue n'a pas l'air particulièrement alléchante. Je dois dire c'est une partie de la bande-annonce (celle où il est question de coloscopie) qui m'a incité à aller voir ce film. Dubosc s'appuie sur une excellente distribution, notamment féminine, avec une Alexandra Lamy pétillante et lumineuse et une Elsa Zylberstein certes caricaturale, mais ô combien efficace dans le rôle de la secrétaire amoureuse, un peu tarte... mais qui parfois "se lâche". Aux côtés du héros on rencontre son médecin et ami Max (Gérard Darmon, qui cachetonne tranquillou). Il va aussi croiser la charmante Julie, interprétée par Caroline Anglade. Deux autres présences, plus ponctuelles, sont à signaler : François-Xavier Demaison, qui surprend en curé de Lourdes, et Claude Brasseur... tout en décontraction.

   Pour moi (et le public présent dans la salle où j'ai vu le film), la mayonnaise a pris. Même arrogant, le personnage principal est drôle. La suite, qui le montre de plus en plus empêtré dans ses mensonges, est encore plus intéressante. C'est dans la seconde moitié que j'ai le plus ri, à partir du séjour à Prague (du quiproquo à l'hôtel à l'usage périlleux d'un fauteuil électrique...). Plus loin, les deux scènes de dîner (au restaurant en présence de la secrétaire pompette et au domicile du héros, "sur" la piscine) sont des moments revigorants.

   Cette seconde partie est aussi la plus chargée en émotion. Ce connard patenté, tombé amoureux, change d'attitude vis-à-vis du handicap... et de tout son entourage. Il devient plus humain. Certes, les ambitions de cette comédie populaire sont mesurées, mais cette touche sensible, très éloignée de la vulgarité qui règne dans certaines productions à grand succès, est la bienvenue.

11:18 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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