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samedi, 30 juin 2018

Sicario - La Guerre des cartels

   Il y a presque trois ans, j'avais bien aimé le premier volet des aventures des tueurs au pays des trafiquants de drogue. Pour le deuxième film, on a changé le réalisateur et presque toute l'équipe technique... mais pas le scénariste, Taylor Sheridan, qui a récemment réalisé Wind River.

   Et on a bien fait. De surcroît, ce film n'est pas un décalque du précédent. L'intrigue est construite différemment, de manière moins linéaire, avec des péripéties inattendues et des pistes qui resteront inexplorées. (Seuls les amateurs de la série Blacklist devineront qu'on leur prépare une fin légèrement différente de ce qui est montré à l'écran concernant l'un des personnages principaux...) On commence avec une prenante séquence liant immigration et terrorisme, assez révélatrice des craintes ressenties par une certaine Amérique blanche. Mais, vu de France, on peut aussi trouver des points de comparaison.

   Le fil narratif qui commençait à s'esquisser est assez rapidement brisé, après une séquence africaine qui n'est pas sans rappeler Zero Dark Thirty. Interviennent de plus en plus ce que l'on appellerait chez nous des "barbouzes", des paramilitaires engagés en douce par Oncle Sam.

   Un enlèvement va tout faire basculer. On retrouve quelques personnages du précédent opus mais, surtout, on comprend qu'on ne peut se fier à personne... ou presque. Reste à savoir qui va trahir qui, et comment. Cela devient un jeu du chat et de la souris, dans lequel un traqueur peut se retrouver traqué à son tour... et réciproquement.

   C'est très bien interprété, notamment par Benicio del Toro et Josh Brolin (aussi à l'affiche de Deadpool 2 et de Avengers - Infinity War). La gamine n'est pas mal, avec du tempérament... C'est surtout un petit canon en puissance. Ah, les directeurs de casting...

   Quelque part entre le Traffic de Soderbergh et le Léon de Besson, ce film d'action remplit très bien son office, grâce notamment à une photographie superbe, des décors impeccables et une musique d'accompagnement parfaitement placée. (On la doit à Hildur Gudnadottir, qui avait travaillé sur Hijacking.)

22:27 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Le 1er ne m'avait pas emballée je crois.
Tu me tentes bien.

Écrit par : Pascale | mardi, 03 juillet 2018

Les commentaires sont fermés.