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dimanche, 21 octobre 2018

Voyez comme on danse

   On présente ce film comme une suite (lointaine) à Embrassez qui vous voudrez, avec lequel il partage cinq personnages. C'est une comédie bourgeoise "à la française", qui vogue sur la crise du couple et les nouveaux codes amoureux. La distribution est prestigieuse.

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   Jacques Dutronc (qui a quelque peine à tenir debout) et Charlotte Rampling (assez lumineuse) incarnent Bertrand et Elizabeth, de grands bourgeois parisiens formant un couple de façade. Les péripéties auxquelles Elizabeth va se trouver confrontée vont révéler sa ténacité et sa générosité.

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   Cette générosité s'exerce notamment à l'égard de Véro (Karine Viard, à pleins tubes), veuve, en charge d'une adolescente qu'elle ne sait pas trop comment gérer. Par dessus le marché, elle a du mal à garder un emploi. Elle forme un drôle de duo avec son amie Laura (Emilie Caen, parfaite dans le rôle), qui, elle, a la quarantaine épanouie... et diablement gourmande.

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   Passons à Eva, la fille de Véro. C'est l'un des points faibles de ce film : le personnage est caricatural, agaçant. De surcroît, on ne comprend pas pourquoi elle est scolarisée dans un lycée nantais alors que sa mère travaille à Paris (le père étant décédé, si j'ai bien compris). William Lebghil (déjà vu dans Le Sens de la fête) relève le niveau dans le rôle de son copain Alex. Il joue de manière très juste le jeune homme plutôt cool mais pas sans caractère. Il a fort à faire avec son père, qui lui est un véritable gamin attardé.

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   Cela nous mène tout naturellement au couple suivant, Julien (le père d'Alex) et Lucie (Carole Bouquet, géniale), très riche, propriétaire (entre autres) du restaurant dans lequel travaille (plus ou moins) son compagnon. Celui-ci la trompe sans vergogne... mais, depuis peu, se sent suivi (ce qui va donner naissance à quelques gags savoureux).

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   Voici donc le dernier couple... qui n'en est pas un. Mais, pour ne pas déflorer l'intrigue, je ne peux pas dire pourquoi. Sachez seulement que Sara Martins (qui a marqué les premières saisons de Meurtres au paradis) incarne Serena, la maîtresse de Julien. C'est aussi une vieille connaissance de Loïc, le fils de Véro (et donc frère d'Eva, si vous avez bien suivi), chauffeur VTC très travailleur, qui essaie d'arrondir les angles... et devrait sans doute davantage penser à lui.

   Cela donne un bon film choral, avec des hauts et des bas. J'ai souvent ri, voire ricané, tant c'est délicieusement sardonique. Même si certains dialogues sont un peu trop littéraires, c'est une comédie jouissive, qui relève le niveau des productions françaises du genre.

12:16 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, cinema, film, films

16 levers de soleil

   C'est le documentaire consacré à l'aventure spatiale de Thomas Pesquet, en 2016-2017. J'y suis allé parce que, à l'époque, je n'avais guère suivi l'emballement médiatique... et parce que j'espérais voir projetés de beaux plans de l'espace et de la Terre vue de la station internationale.

   Cela commence doucement, au Kazakhstan, à Baïkonour. Outre la vie dans le centre spatial (et l'entraînement des cosmonautes), on découvre que, dans ce bout d'ex-URSS, on a gardé le souvenir des exploits de Youri Gagarine (le premier homme dans l'espace, en 1961). On est frappé par la minutie des préparatifs... mais ce n'est pas hyper-passionnant.

   Cela s'anime avec le décollage de la fusée. On nous propose des vues de l'intérieur de la capsule où sont placés les spationautes. On comprend aussi que, par rapport à l'époque des pionniers, d'énormes progrès (en termes de sécurité et de confort) ont été faits.

   La partie se déroulant à l'intérieur de la station internationale est la plus attendue. Elle n'est pas inintéressante, mais elle m'a un peu déçu. Côté découvertes, il y a la combinaison de couchage vertical (confortable, selon Pesquet), la consommation d'aliments dans des sachets rechargeables et les activités liées à la maintenance technique. Côté déception, il y a le faible nombre de vues de l'espace et de la Terre (celles-ci non renseignées : c'est de l'esthétisme pur). Je n'ai pas non plus été sensible aux citations des oeuvres de Saint-Exupéry. Cela se voulait profond et original, mais cela m'a paru déplacé, voire kitsch.

   Au quotidien, la vie ne semble pas avoir été trépidante. Heureusement, certains événements sont venus l'égayer. J'ai apprécié l'arrivée d'un astronaute américain, porteurs de pantalons fantaisistes. Les spectateurs les moins attentifs reconnaîtront sans peine la voix de l'illustre personnage qui est entré en communication avec lui et ses camarades, courant  2017.

   Bon, voilà. Cela se regarde. Mais, à moins d'être passionné-e par l'aventure spatiale, on risque de s'y ennuyer.

00:08 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films