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lundi, 19 novembre 2018

Des gilets jaunes devant, marron derrière

Du fin fond de nos Jardiland

Hissés sur leurs chevaux fiscaux

Les croisés du Gazoleland

Se prennent pour des hobereaux.

 

Dans leur caprice régressif

Ces gilets à forte haleine

Bloquent nos ronds-points sans peine

Les pandores restant passifs.

 

Insultant certains conducteurs

S'en prenant aux rétroviseurs

Ils se voient déjà dictateurs.

 

Cabu aurait volontiers croqué ces beaufs revendiquant

La liberté de polluer toujours plus la planète

La liberté de financer des Majors prédatrices

La liberté de financer des gouvernements soutenant le terrorisme.

Commentaires

Je n'ai pas reconnu sur quel ton on devait chanter cet hymne anti beaufs, ces tristes sires dont certains appellent à prendre les armes...

Écrit par : Pascale | mercredi, 21 novembre 2018

Si cela correspond à un air connu, c'est involontaire de ma part ! J'ai écrit cela en guise catharsis, après une journée de lundi énervante... et j'ai sans doute été injuste. Parmi les porteurs de gilet jaune, il y a incontestablement des personnes en détresse, sincères. Mais je doute qu'elles soient majoritaires et, surtout, je n'aime pas la méthode employée.

Écrit par : Henri Golant | jeudi, 22 novembre 2018

J'ai un "petit" commerce accablé de charges. En bloquer l'accès un samedi (la journée la plus rentable)... et j'espère pas deux... ne va sans doute pas les sortir de leur détresse.
La méthode me DEGOÛTE.
Et je connais des personnes dont le métier de commerciaux n'ont pas la vie facile actuellement.
La méthode me dégoûte. Ah oui, je l'ai déjà dit.
C'est bien marron derrière, aucun doute là dessus.

Écrit par : Pascale | jeudi, 22 novembre 2018

A Rodez, les commerces du centre-ville ont vu leur chiffre d'affaires chuter depuis le lancement du mouvement des "gilets jaunes". On parle de 50 % de baisse, mais, pour certains, c'est pire.

Les grandes surfaces de la périphérie subissent elles aussi le contrecoup, mais cela varie fortement selon leur localisation. Le rond-point le plus "surveillé" se trouve à environ 5 kilomètres de Rodez, au nord, à proximité d'une grande zone commerciale, en général blindée de clients le samedi. Une autre zone, plus petite, plus proche du centre de Rodez (et accessible sans passer par les ronds-points obstrués) s'en sort mieux, à ce que j'ai pu constater.

En Aveyron, les "gilets" sont divisés quant à la suite de leur action. Les moins bêtes d'entre eux ont compris que la méthode choisie était contre-productive... et beaucoup moins populaire qu'ils ne le pensaient : ainsi, par exemple, l'écrasante majorité des automobilistes que je connais ne place pas son gilet jaune (plié) sur le tableau de bord (sous le pare-brise) par solidarité avec le mouvement, mais pour passer plus facilement les ronds-points !

Je pense aussi que certains des manifestants ont compris, avec la récente baisse du prix à la pompe, que le gouvernement n'est pas la source de tous leurs maux et qu'ils ont été un peu instrumentalisés. Même si les taxes pèsent plus de 50 % du prix, l'augmentation qui a déclenché le mouvement (tout comme la récente baisse) est davantage due aux fluctuations du cours du baril de brut (qui dépend fortement des conflits proche-orientaux) et à l'évolution de l'euro par rapport au dollar.

Pour terminer sur les commerces, il se murmure que les blocages pourraient s'interrompre pour le "Black Friday", mais reprendre le lendemain samedi...

Écrit par : Henri Golant | jeudi, 22 novembre 2018

Ah oui le coup du gilet plié sur le pare brise me fait presque rire...
Hier les gilets (à peine 10) étaient sur le trottoir et ne bloquaient pas la route sur le rond point. Ils semblaient frigorifiés c'est tout.
Évidemment qu'ils n'ont aucune influence sur le prix de l'essence. 1.36 en début de semaine puis de nouveau 1.41.

Écrit par : Pascale | vendredi, 23 novembre 2018

Les commentaires sont fermés.