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mercredi, 10 avril 2019

Royal Corgi

   Pendant des années, le nom de cette race de chiens n'a évoqué pour moi qu'un groupe britannique, auteur d'un seul grand succès, une chanson qui a accompagné nombre de mes soirées et de mes nuits sur la route, jadis. Ce n'est que tardivement que j'ai appris que les membres des Korgis avaient choisi ce nom en relation avec les canidés dont la reine Elizabeth II s'est entichée.

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   L'amour immodéré de ces chiens courts sur pattes est d'ailleurs source de gags dans la première partie de l'histoire, la plus enlevée. On nous présente d'abord le fonctionnement du palais royal, de manière évidemment caricaturale, entre postures guindées, protocole suranné, bonnets à poils et décoration à l'ancienne. L'arrivée de Rex, le petit dernier corgi, rebat les cartes au sein du chenil royal, dont il devient rapidement la coqueluche, quand bien même il lui arrive d'uriner et de déféquer mal à propos...

   Une autre séquence particulièrement réussie est celle de la visite du couple Trump. Le président des Etats-Unis est caricaturé (?) en malotru, auquel il va arriver quelques bricoles... De son côté, Rex tente d'échapper à un accouplement programmé avec... une Texane ! Je n'en dis pas plus : c'est très réussi. Le tout culmine lors du dîner de gala, qui, bien évidemment, dérape.

   L'intrigue bascule alors dans le roman d'aventures, ma foi assez prévisible. Les films carcéraux ont visiblement inspiré la longue séquence de la fourrière. Celle-ci ne manque pas de rebondissements, mais, même au niveau des films d'animation, c'est du déjà-vu (par exemple dans Shaun le mouton ou encore Ozzy, la grande évasion). Cet épisode est néanmoins essentiel à l'intrigue, puisqu'il voit le personnage principal découvrir l'amitié véritable et l'amour, en dehors de son douillet cocon.

   On s'achemine vers une fin sans surprise, mais nourrie de péripéties. L'animation est très correcte, tant au niveau des détails dessinés que des mouvements des personnages. Par contre, la musique ne m'a pas du tout emballé. S'il est regrettable que la première partie soit (pour moi) nettement meilleure que la seconde, l'ensemble reste un divertissement très plaisant, de surcroît bref : il ne dure qu'1h20.

   PS

   En raison de son grand âge, la reine d'Angleterre a renoncé à élever des corgis, afin qu'aucun n'ait à lui survivre. Le dernier, Willow, est décédé l'an dernier. Une journaliste a collecté une jolie brochette de photographies d'Elizabeth avec ses animaux préférés.

21:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films