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dimanche, 16 juin 2019

Nicky Larson Private Eyes

   Quinzaine japonaise, acte IV. Cette adaptation en long-métrage animé du manga City Hunter succède, en France, au film délicieusement régressif de Philippe Lacheau. Celui-ci ayant plutôt bien marché (ayant attiré environ 1,7 million de spectateurs), il est étonnant que la distribution de l'animé soit aussi parcimonieuse.

   La plupart des séances sont proposées en version doublée (à laquelle a contribué P. Lacheau). Je me suis tourné vers l'une des rares séances en version originale sous-titrée. L'intrigue aura un goût de déjà-vu pour les familiers de la série télévisée. Une ravissante jeune femme est menacée par de mystérieux individus. Coup de bol pour elle : elle va bénéficier de la protection du meilleur garde du corps du monde, à savoir Nicky Larson.

   Hélas pour elle, son protecteur, s'il est un combattant d'élite, a une mentalité de gamin de treize ans. C'est la principale source de gags de l'histoire. On y voit aussi un gros dur fondre en larmes pour un petit robot pour lequel il s'est pris d'affection.

   Une place assez importante est laissée à Laura, la partenaire de Nicky, dont on découvre depuis quand elle a pris l'habitude de marteler le crâne des mecs immatures à l'aide d'une massue. Elle se trouve aussi embarquée dans une étrange histoire sentimentale : elle recroise un séduisant ami d'enfance, qui est désormais à la tête d'un puissant conglomérat, dont l'étendue des activités ne cesse de surprendre les détectives...

   Au niveau du dessin, c'est de la production industrielle japonaise : pas dégueu, mais pas brillant. Aux amateurs de graphisme élaboré, je conseille d'aller voir plutôt Maquia, dont l'intrigue est de surcroît d'une autre tenue.

   D'humeur indulgente, je me suis laissé prendre à cette histoire rocambolesque, menée à la truelle. Si j'ai parfois un peu piqué du nez, la dernière demi-heure a retenu toute mon attention. Cela devient trépidant... et très violent.

   C'est un film visiblement fait pour les aficionados.

   P.S.

   Le réalisateur Kenji Kodama s'est d'abord fait connaître au Japon avec la série Cat's Eye (Signé Cat's Eyes dans la version française). Cela explique les nombreuses références insérées dans ce film.

23:10 Publié dans Cinéma, Japon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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