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vendredi, 26 juillet 2019

Le Roi Lion

   Je fais sans doute partie de la minorité des spectateurs adultes de ce film à n'avoir jamais vu le dessin animé sorti il y a 25 ans (ni en salle, ni à la télévision, ni sur ordinateur). Je crois qu'à l'époque, je m'étais détourné des films d'animation, avant que des œuvres japonaises (Ghost in the shell, Princesse Mononoké) ne me réconcilient avec le genre.

   Je ne peux donc pas confirmer (ou infirmer) le décalquage plan par plan de l’œuvre de 1994. Toujours est-il que cela commence (me semble-t-il) de la même manière, avec un lever de soleil qui permet de faire connaissance avec le monde de la savane. C'est très réussi.

   Je pense que Jon Favreau (déjà auteur du Livre de la jungle il y a trois ans) emporte l'adhésion quand il montre à l'écran les animaux réalisés en images de synthèse, en particulier les félins :

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   Il y a des gentils et des méchants, ces derniers (Scar et les hyènes) bien campés, les féliformes étant aussi sources de gags. Les voix françaises ont été bien choisies et contribuent à la réussite du film, à travers notamment les personnages secondaires comiques : l'oiseau, le suricate et le phacochère, ce dernier présentant la particularité de lâcher régulièrement des gaz particulièrement odorants. (La scène qui montre le petit Pumbaa au niveau du point d'eau est un délice.)

   Le reste est sans surprise. Même sans connaître l'intrigue d'origine, on sait dès le départ qu'il va arriver un truc au père, que le fils va faire des bêtises et que les lionnes vont se montrer courageuses (et redoutables). Si les scénaristes n'ont pas osé aller jusqu'à proposer l'intronisation d'une reine de la savane, on peut quand même se réjouir de la présence de deux personnages féminins valorisants (en particulier celui de Nala).

   Dans une grande salle, on profite pleinement de la qualité visuelle de l'animation, le principal atout de cette production hyper-balisée, "familiale" (aucun mâle n'étant doté de "coucougnettes" visibles)... et qui va contribuer à remplir davantage encore les poches de Disney.

09:23 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Ah dommage que tu n'accroches pas à l'animation japonaise. Il y a des pépites qui surpassent tout ce qu'on a vu.
Ghost in the Shell est trop psychédélique.

Pour le Roi Lion sache que lorsque Pumba chantait "à chaque fois qu'il..". Timon lui fermait la bouche. Dans cette Version il a le droit de dire "pète".

J'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé le petit lion inexpressif au début et ça s'arrange des qu'il grandit. Scar est beaucoup plus charismatique que dans le dessin animé. Ses scènes sont beaucoup plus intéressantes. Il parvient même à être touchant je trouve.

Écrit par : Pascale | vendredi, 26 juillet 2019

Jusqu'à la sortie de "Ghost in the shell" et des films de Miyazaki (en France), j'en était resté à "Récré A2" et "Le Club Dorothée"... avec du bon et du (très) mauvais. Dans mes bons souvenirs figurent "Ulysse 31", "Capitaine Flam", "Le Tour du monde en 80 jours", "Cobra" et (en partie) "Albator".

Pour la petite histoire, je rappelle que la production Disney s'est beaucoup "inspirée" du "Roi Léo" d'Osamu Tesuka :

https://dailygeekshow.com/roi-leo-manga/

https://www.animationsource.org/roi_lion/fr/articles/Le-roi-lion-et-le-roi-Leo-si-similaires-/176495.html&id_film=13

Écrit par : Henri Golant | vendredi, 26 juillet 2019

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