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vendredi, 29 novembre 2019

Joyeuse retraite !

   On ne va pas se mentir. C'est de la comédie française hyper-balisée, avec des clichés, des facilités, de la "gauloiserie"... et une fin prévisible, consensuelle. Néanmoins, le film n'est pas inintéressant, pour plusieurs raisons.

   La première tient à une actrice, qui vole la vedette aux deux têtes d'affiche (Thierry Lhermitte et Michèle Laroque, qui cachetonnent comme c'est pas permis). Je veux parler de Nicole Ferroni, plus connue comme chroniqueuse sur France Inter. Ici, elle incarne la fille des héros, une directrice d'EHPAD en pleine crise de couple, une battante qui tente de tout gérer au mieux.

   Au départ, on la découvre dans le personnage de Cécile, plutôt à contre-emploi. Plus loin, le scénario lui réserve un véritable moment de bravoure, dans une scène savoureuse avec la directrice d'école. Elle est un peu moins convaincante en épouse séparée qui se cherche, mais sa présence contribue grandement à l'intérêt du film.

   J'ai aussi apprécié quelques-unes des scènes centrées sur les grands-parents, notamment la période couvrant l'accueil de leur gendre (jusqu'à ce qu'ils croient en être débarrassés) et, surtout, la visite de la maison par une famille de potentiels acheteurs. Même si certaines scènes sont quelconques, même si les dialogues sont souvent poussifs, j'ai éclaté de rire à plusieurs reprises tant certains moments sont cocasses.

   C'est parfois joliment tendre, quand il est question de l'arrière-grand-mère, censée être mourante (Judith Magre, d'une revigorante énergie), ou quand les enfants sont à l'écran. Il y a même un soupçon de subtilité à propos du "départ" des personnes âgées, certains des protagonistes comprenant systématiquement ce terme au sens figuré (celui du décès), alors que deux des personnages ne pensent qu'à une chose : filer au Portugal !

   Voilà. Cela ne mange pas de pain. Au niveau de la réalisation, c'est très scolaire, avec une tendance à étirer inutilement certaines scènes. Mais on sort de là détendu.

Commentaires

Ça m'étonnerait que j'y aille, je trouve Laroque absolument insupportable.
J'aime beaucoup Nicole Feroni, très drôle, très juste, tres féministe, très engagée... dans ses chroniques. Et ce débit de mitraillette !!! Ça devait être rock ses cours de SVT.
Et j'aime aussi Judith Magre, très classe très drôle et très énergisante en effet.

Ah toi aussi tu utilises l'expression à la mode : on ne va pas se mentir ??? Elle me donne envie de mordre. Je me demande toujours d'où ça vient ces machins que brusquement on entend partout... après cest clair et ça marche... cessons de se/nous mentir :-)

Écrit par : Pascale | samedi, 30 novembre 2019

Michèle Laroque est TRES présente dans l'histoire, où ce sont d'ailleurs les personnages féminins qui mènent la danse. Elle incarne une grande bourgeoise plutôt antipathique.

En regardant ce film, je suis passé par des montagnes russes. J'ai parfois ri à certaines situations familiales qui sentent le vécu. J'ai aussi été parfois limite consterné comme par la scène des Restos du Coeur, même si la fille Cécile finit par faire la leçon à ses parents hypocrites.

Écrit par : Henri Golant | samedi, 30 novembre 2019

Ah oui, donc tu achèves de me convaincre de ne pas perdre mon temps.

Écrit par : Pascale | dimanche, 01 décembre 2019

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