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mercredi, 28 juin 2023

Asteroid City

   Moins de deux ans après The French Dispatch, Wes Anderson est de retour sur nos écrans avec un film qui, s'il détonne dans le concert des longs-métrages contemporains, est bien dans la veine de ce que livre ce réalisateur depuis une vingtaine d'années.

   On retrouve donc sans surprise des plans construits de façon géométrique, avec cette obsession pour la symétrie. La surcolorisation, alliée aux décors, donne un effet carton-pâte qui ailleurs semblerait ridicule, mais ici soutient l'impression d'étrangeté (et d'ancienneté) dans laquelle baigne l'intrigue.

   Celle-ci repose sur une mise en abyme. On a l'impression de se trouver face à un vieux programme télévisé (en noir et blanc) présentant le tournage d'une pièce de théâtre. Cela permet quelques effets de mise en scène, parfois cocasses... mais je n'ai pas compris quel était le sens derrière le dispositif. Il s'agit peut-être d'un message en direction du monde du cinéma... ou peut-être, ainsi que le suggère un dialogue (entre l'auteur et l'un des acteurs) n'y a-t-il rien à comprendre et qu'il faille juste se laisser porter.

   Mais là, à mon grand déplaisir, le film pêche un peu. D'habitude, je trouve passionnants les films de Wes, parce qu'il y a tellement de choses à y voir et à y entendre (trop, d'après certains cinéphiles). Dans ce film-ci, je suis passé par des phases d'excitation (intellectuelle) et des phases d'ennui. Il y a beaucoup de déjà-vu... et mieux fait, dans ses précédentes œuvres. J'ai bien aimé la séquence de remise des prix, avec le discours du militaire. Mais, ensuite, cela retombe. Heureusement, Tom Hanks (le grand-père des enfants qui viennent de perdre leur mère) débarque et cela va tout de suite mieux. Mais l'ambiance retombe à nouveau. L'arrivée de l'extra-terrestre permet de sortir de la torpeur. Ensuite, il y a une nouvelle baisse de tension, jusqu'à ce que les gamins décident de jouer les trouble-fête. Quelques numéros d'acteur (notamment celui de Margot Robbie) font agréablement passer le temps, tout comme certains dialogues, à froid, nourris de sous-entendus. Mais, globalement, je suis sorti de là déçu.

14:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

"je n'ai pas compris quel était le sens derrière le dispositif"... c'est vraiment l'impression d'ensemble qui domine. Et une énorme somnolence.

Wes, plus agaçant que jamais semble contempler son oeuvre, ses plans symétriques, ses jolies couleurs et son nombril.

Je suis d'accord avec toi Tom et Margot dominent... mais ça fait bien peu.

Écrit par : Pascale | jeudi, 29 juin 2023

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