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samedi, 08 juin 2024

Comme un lundi

   Inspiré d'Un Jour sans fin, le scénario de cette comédie sociétale japonaise nous fait découvrir le travail des employés de ce qui est sans doute une entreprise de sous-traitance dans la communication. Chacun lundi matin, ils ont l'impression que c'est la même semaine qui recommence. C'est une évidente allusion à la routine d'un travail qui semble parfois aliénant. Mais, dans leur cas, c'est la vérité !

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   Au titre français je préfère la version internationale, le pluriel, associé à la mise en abyme au niveau de la lettre O, me semblant plus révélateurs du contenu du film.

   Dans celui-ci, plusieurs personnages prennent conscience de l'éternel recommencement de cette semaine fatidique : leur boîte doit terminer dans l'urgence une commande importante. Dans le même temps, l'héroïne cherche à se faire embaucher par une grosse entreprise, l'un de ses supérieurs à acheter un billet pour un concert de K-pop, un autre tente d'organiser ses vacances... sans parler de celui qui rêve d'être reconnu comme auteur de mangas !

   On suit l'histoire du point de vue de l'héroïne Akemi. On découvre assez rapidement qu'au bureau, elle n'est pas la première à se rendre compte du caractère exceptionnel de la situation. Certains de ses collègues ont déjà expérimenté des dizaines de tentatives pour briser le cercle vicieux. Ils sont arrivés à la conclusion que la solution passe par la prise de conscience progressive de chaque membre de la hiérarchie, celui-ci convaincu par son(sa) subordonné(e) immédiat(e). Voilà qui est très japonais...

   La première partie contient quelques moments cocasses, comme quand certains salariés agissent vis-à-vis de leurs collègues en montrant leur connaissance de ce qui va se produire. J'ai aussi en mémoire la scène du chargeur de téléphone, vraiment réussie et une autre, sur le toit de l'immeuble, avec des lunettes de protection.

   Mais, attention, ce n'est pas la comédie délirante qu'on nous a parfois vendue. L'essentiel de l'intrigue est une réflexion sur l'addiction au travail, l'ambition et les choix de vie. Peut-on sacrifier ses rêves à sa réussite personnelle ? A l'inverse, à quoi est-on prêt(e) à renoncer pour réaliser ses rêves ? Les réponses à ces questions, qui diffèrent d'un personnage à l'autre, ne m'ont pas forcément convaincu. Mais j'ai passé 80 minutes divertissantes... en restant jusqu'à la fin du générique, qui contient un petit bonus.

17:08 Publié dans Cinéma, Japon | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Tu as raison, comme souvent la version française du titre est catastrophique.
Contrairement à toi j'ai trouvé ce film interminable malgré sa faible durée, voire raté. Au point que j'ai oublié les moments que tu évoques et le bonus final.
Je n'en pouvais plus de voir cet idiot de pigeon s'écrabouiller sur la fenêtre et j'ai trouvé le film unanimement mal interprété. Seul le chef de service a montré quelques talents d'acteur en passant du grotesque à l'émotion. Les autres peuvent retourner à leurs études.

Écrit par : Pascale | dimanche, 09 juin 2024

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