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jeudi, 17 avril 2025

Novocaïne

   Le titre est le surnom que porte le personnage principal. Il est lié à sa "particularité" : ne pas ressentir la douleur (physique). L'introduction nous présente donc Nathan (Jack Quaid, fils de, récemment vu dans Companion) au quotidien, avec ses rituels suivis à la lettre et une multitude de petites précautions visant à éviter le moindre accident. Nate est un chic type, il a le profil du "gendre idéal" : poli, propre sur lui, déjà directeur-adjoint d'une agence bancaire, assez empathique. Mais il vit seul, entouré de ses bouquins et d'un équipement informatique haut de gamme, qui lui a permis de se faire un ami gamer... qu'il n'a jamais rencontré (dans la vraie vie).

   Depuis quelques mois, il a encore plus de plaisir à se rendre au boulot, depuis qu'a été engagée une nouvelle employée, Sherry, une petite bombe mini-jupée qui semble lui faire de l’œil. Les deux tourtereaux se rapprochent... et se découvrent des points communs, notamment une enfance difficile. Cette rom com (comédie romantique) est légèrement épicée, puisqu'on a brièvement l'occasion de découvrir la "particularité" de Nathan à l’œuvre.

   Cela se corse un peu lors du braquage de la banque, ultra-violent, bien filmé. On est à l'approche des fêtes de fin d'année et un trio de Pères Noël débarque sans prévenir, pour distribuer quelques pralines. Cela ne se passe donc pas très bien... et Sherry est prise en otage.

   Nathan se lance à la poursuite des méchants... et c'est l'escalade. Il va les rencontrer un à un, successivement dans la cuisine d'un restaurant, une maison regorgeant de pièges et un garage. (Je recommande aussi le passage chez le tatoueur, qui ne déçoit pas.) Cela devient de plus en plus violent, de plus en plus gore... de plus en plus invraisemblable. Mais, qu'on soit horrifié(e) ou qu'on rigole, pris dans le rythme, cela se tient. Maquillage, prothèses, sauce tomate et effets numériques contribuent à nous faire toucher du doigt l'ampleur des sévices que ce brave Nathan va subir (sans avoir mal), pour tenter de sauver sa dulcinée. A propos de celle-ci, un petit coup de théâtre nous est ménagé à mi-parcours.

   Le dernier méchant Père Noël (Simon) est le plus difficile à dézinguer. On pensait en avoir fini au bout d'1h30... et voilà que la production nous en remet une couche, pour un petit quart d'heure supplémentaire de boucherie. La manière dont ce Simon (interprété par Ray Nicholson, autre fils de) est définitivement mis hors d'état de nuire est croquignolesque (mais a choqué les demoiselles assises pas très loin de moi).

   Cela m'a un peu rappelé l'ambiance des Deadpool, à ceci près que le super-héros mal élevé ressent la douleur (mais se rétablit de ses blessures), alors que Nathan ne ressent rien... mais finit par avoir bigrement besoin d'une aide médicale.

   C'était mon "plaisir coupable" du mois d'avril.

00:24 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéùa, cinema, film, films

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