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samedi, 19 avril 2025

La Réparation

   Plus de dix ans après Le Temps des aveux, Régis Wargnier nous propose son nouveau film, toujours sous le sceau de l'Asie orientale (ici Taïwan, la Chine non communiste).

   C'est une histoire de filiation, d'amour(s) et de transmission, entre la France et Taïwan. La première partie se déroule en Bretagne, où se trouve un restaurant (doublement) étoilé... et dont le chef cuistot, "Janko" (interprété par Clovis Cornillac), espère décrocher une distinction supplémentaire... et passer le flambeau à sa fille unique, qui a une liaison (secrète) avec son premier commis.

   Cette partie nous propose du déjà-vu (au cinéma et à la télévision), mais plutôt bien joué et correctement mis en scène. (Je trouve que Wargnier filme bien la forêt, ainsi que la cuisine en action.) Cornillac (rôdé par la série Chefs) est au poil dans le rôle, à la fois cuisinier passionné, chef de brigade exigeant voire autoritaire... et papounet très protecteur, un brin directif. J'ai aussi bien aimé les scènes de retour en arrière, montrant Janko avec sa fille, alors enfant. Je suis moins convaincu par celle qui la joue à l'âge adulte, Brigitte Bardot Julia de Nunez, et par ses collègues masculins, Antoine Pelletier et Julien de Saint-Jean (qu'on a vu meilleur dans Le Comte de Monte-Cristo).

   On attend le (premier) coup de théâtre et ses conséquences. Cela introduit un intéressant suspens, concernant deux personnes. Pour l'une des deux, le doute subsiste quasiment jusqu'à la fin...

   Une ellipse nous projette quelques années plus tard, à Taïwan, où le film prend une nouvelle inspiration. On sent Wargnier fasciné à la fois par l'ultra-modernité urbaine et les espaces naturels de l'île. Je trouve que le restaurant de Taipei est encore mieux filmé que son homologue de Bretagne. Le nouveau protagoniste (un jeune chef taïwanais prometteur), est bien interprété, par J.C. Lin. 

   Dans cette séquence, on retrouve avec plaisir Louis-Do de Lencquesaing, en critique gastronomique pontifiant (pléonasme ?). Mais la sauce ne prend pas. Je pense que les acteurs chevronnés s'en sortent mieux parce qu'ils ont compris ce que Wargnier attendait d'eux, sans avoir besoin d'être cornaqués... ou alors c'est tout simplement parce qu'ils sont meilleurs que les jeunes (Français). Quoi qu'il en soit, pour moi, le plat qui nous est proposé, au final, manque un peu de saveur.

10:19 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Raté complètement raté.
Mal interprété par une actrice sans charisme.
Le pauvre Julien de Saint Jean est perdu dans ce personnage. Il est tellement excellent dans Monte Cristo et Arrête avec tes mensonges. Pourvu qu'il choisisse mieux ses prochains films.
Quant au scenario... qu'est-ce que c'est que ce machin cousu de gros fil blanc très épais ?
Et que penser de cette scène d'ouverture en costume !!! Et de ce personnage énigmatique et sans intérêt chargé des basses besognes ?

Écrit par : Pascale | dimanche, 20 avril 2025

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Clairement, c'est une déception. Je suis peut-être un peu trop gentil avec ce film, eu égard au passé cinématographique de Régis Wargnier.

Quant à la scène d'ouverture (en costumes), elle est peut-être un clin d’œil, à l'image de ce qu'on a vu dans d'autres films (par exemple récemment dans "Sarah Bernhardt", avec Kiberlain). Pour quelqu'un qui n'a pas vu ou lu grand chose sur le film avant d'aller le voir, on peut se méprendre et croire à une scène d'époque.

Écrit par : Henri G. | dimanche, 20 avril 2025

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