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mercredi, 15 juin 2011

Pirates des Caraïbes 4 : la fontaine de jouvence (3D)

   On ne reprend pas tout à fait les mêmes et on recommence ! Johnny Depp est toujours là, cabotinant, bondissant et pérorant, spectacle réjouissant. Fort heureusement, on a giclé le couple Orlando Bloom - Keira Knightley (pénible dans le troisième volet), remplacé par Penelope Cruz, pétulante à souhaits. (Elle a aussi pour vocation de faire oublier Calypso.) Geoffrey Rush fait des heures sup' en pirate devenu corsaire de Sa Majesté. Enfin, faute de Davy Jones, on a du Barbe Noire... très vilain lui aussi.

   Pour éviter que les gesticulations de Jack Sparrow ne finissent par lasser, on a introduit une romance entre un religieux et une sirène. Attention, y a eu du casting : le pasteur est bâti comme un athlète et, pour incarner la sirène, on a choisi un petit canon de chez nous, Astrid Berges-Frisbey, que l'on a vue notamment dans Un Barrage contre le Pacifique. (Elle est aussi à l'affiche du remake de La Fille du puisatier...) Cette partie parfois un peu "nunuche" passe finalement bien.

   La 3D ne se justifie guère. Elle joue un rôle plus important dans les scènes de navire, lors de l'attaque des sirènes, ainsi qu'autour de la fameuse fontaine. Le problème est que les lunettes assombrissent un peu l'image. Cela ne constituait pas un inconvénient pour visionner Avatar ou divers films d'animation aux couleurs chatoyantes mais là, parfois, j'ai été un peu agacé.

   Côté action, cela dépote. J'ai particulièrement aimé la séquence de tribunal et la poursuite par laquelle elle se termine. C'est remarquable. Après, peut-être est-on blasé, mais les scènes de navire m'ont moins "transporté". Cela reste très agréable à suivre.

   Je regrette toutefois que le personnage de Penelope Cruz ne soit pas plus à son avantage. On a visiblement voulu restaurer le statut de vedette incontournable de Depp, menacé dans le troisième épisode. Du coup, la brune pétillante sert trop souvent de faire-valoir.

   Un aspect inattendu du scénario est l'intervention de la religion. Si l'on part du principe que l'action se déroule au XVIIIe siècle, cela n'est pas incongru. D'un côté, il y a ces incorrigibles culs-bénis d'Espagnols. De l'autre, on trouve le pasteur qui en pince pour la sirène. S'il a fait vœu de chasteté, on sent bien que cela risque de ne pas durer...

   Cela donne un film foisonnant, de pur divertissement... que, paradoxalement, on semble avoir eu du mal à achever. Tout le monde (du moins ceux qui ne sont pas morts dans l'un des affrontements entre humains et sirènes) se retrouve au même endroit et on ne sait plus trop où les scénaristes nous mènent. C'est finalement une énième pirouette de Jack Sparrow qui va dénouer l'intrigue. J'adore la rupture du moment romantique placé en toute fin !

   Ah, oui, ne partez pas trop vite : après le générique, on retrouve l'un des personnages, sur une plage... en compagnie d'un objet déjà vu durant le film !

13:44 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinéma, cinema

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