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jeudi, 23 août 2012

"Fringe" saison 4

   TF1 a enfin commencé à diffuser les épisodes de 2011, alors que la cinquième et dernière saison est programmée pour fin septembre aux Etats-Unis. Si l'on a du mal à veiller (très) tard en semaine, la télé de rattrapage permet de ne pas rater ce qui est pour moi une excellente série de science-fiction.

   On reconnaît sa signature au générique, envoûtant (et aux musiques d'accompagnement à cordes, judicieuses), aux images s'intercalant entre les séquences et aux incrustations des noms de lieu, en 3D :

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   La troisième saison s'était achevée sur une délivrance et un drame, qui vont peser sur la suite.

   Le premier épisode, Un seul être vous manque, traite d'une enquête au cours de laquelle l'Olivia Dunham de notre monde (Anna Torv, toujours aussi fascinante dans ce rôle) se découvre un "nouveau" partenaire. Tous deux vont devoir affronter des sortes de polymorphes, dont l'anatomie passe très bien à l'écran :

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   Tout au long de cet épisode (et des deux suivants), les personnages principaux sont confrontés, à leur insu, à l'absence de Peter Bishop, dont l'existence a été effacée de leurs mémoires. Les scénaristes ont eu l'habileté de faire en sorte que les situations d'enquêtes soient souvent à double sens, faisant allusion à la perte que tous ressentent sans savoir l'expliquer.

   L'épisode 2, Le voleur de bonheur, voit les deux univers allier leurs forces pour tenter d'attraper un tueur en série qui, dans "notre" monde, est un chercheur réputé :

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   Comme dans la précédente aventure, le mystère est résolu, mais la fin est ouverte.

   L'épisode 3, Lien toxique, confronte les agents à une sorte de champignon-mousse, étrangement lié à un garçon timide.

cinéma,actualité,médias

   Dans le même temps, les visions du scientifique atypique Walter s'accentuent. On sent que son fils Peter est sur le point de faire son retour dans l'histoire.

   Cette série bénéficie d'un superbe habillage visuel, au service d'un scénario qui déchire. Ajoutez à cela de bons acteurs (et doubleurs, pour la version française), un peu d'humour graveleux et vous avez le cocktail d'un excellent divertissement.

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