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mercredi, 19 septembre 2012

Dark Horse

   C'est à Todd Solondz (génial auteur de Bienvenue dans l'âge ingrat, Happiness et du décevant Life during wartime) que l'on doit ce "cheval noir" (cet outsider, devrait-on dire). Il n'est pas tombé dans la caricature, puisque cet exemple de loser est un fils de la classe moyenne juive, à qui ses parents ont sans doute passé trop de choses. Il est devenu un trentenaire célibataire, un peu obèse et dépressif.

   La première partie présente le milieu familial (avec papa Walken et maman Farrow, très bons dans des rôles ingrats) et le contexte de la PME immobilière du père. C'est savoureux sans être excessif... de quoi décevoir les amateurs du côté trash de Solondz. On apprécie quand même de voir ce grand enfant gâté faire mu-muse avec son hummer digne des Experts Miami. Par contre, je trouve que Selma Blair n'est pas très crédible en brunette tantôt suicidaire tantôt cynique.

   Cela devient intéressant quand surviennent des scènes oniriques, rêvées, fantasmées... ou comateuses. Certains personnages sortent du carcan que l'histoire leur avait imposé. Mais, globalement, c'est quand même moins réussi que les précédents films de Solondz.

21:04 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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