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jeudi, 20 septembre 2012

Petit coup de chapeau...

   ... à Stéphane Mazars, devenu sénateur de l'Aveyron suite à la nomination d'Anne-Marie Escoffier dans le gouvernement Ayrault. En lisant Centre Presse aujourd'hui, on apprend en effet qu' il va renoncer à ses indemnités d'adjoint au maire de Rodez :

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   Si l'on se fie au compte-rendu du Conseil municipal du 10 mai 2010, le nouveau sénateur se prive d'un peu plus de 1 400 euros par mois :

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   Cette somme ne sera hélas pas économisée sur le budget ruthénois : l'article annonce que, conformément à ce que permet la loi, elle sera reventilée entre les autres élus de sa majorité. Voilà qui va contribuer à ressouder l'équipe municipale !

   Quant au nouvel élu de la Nation, même s'il a décidé de mettre un peu en sommeil sa carrière d'avocat, il va voir ses revenus augmenter, grâce au généreux statut des sénateurs : à une indemnité nette mensuelle de près de 5 400 euros s'ajoutent environ 6 000 euros d'aide à la représentation (somme qui n'est pas soumise à l'impôt sur le revenu...)... et 7 500 euros pour rémunérer ses collaborateurs.

   Stéphane Mazars va a priori sans doute aussi continuer à siéger au Conseil d'agglomération du Grand Rodez (il n'en est pas vice-président), fonction qui, à ma connaissance, n'est pas rémunérée, le territoire intercommunal abritant moins de 100 000 habitants :

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   Il a commencé, dès juillet dernier, à oeuvrer pour limiter le cumul des mandats... dans le temps. Il a cosigné (avec une brochette d'élus du Sud-Ouest, dont Alain Bernard, le tombeur de Jacques Blanc en Lozère) une proposition de loi organique visant à limiter à trois le nombre de mandatures parlementaires.

   Je suis plutôt partisan d'interdire l'exercice d'une autre fonction. Après tout, si une personne fait l'affaire, pourquoi vouloir s'interdire de la réélire plus de deux fois ?

   Ces propositions, tout comme la démarche personnelle de Stéphane Mazars, pour louables qu'elles soient, sont assez timides. C'est révélateur des blocages qui persistent dans le monde politique français (droite et gauche confondues). A cet égard, la mauvaise volonté manifestée récemment par certains élus socialistes n'est pas de bon augure. Il va falloir que le président et le Premier ministre tapent du poing sur la table, s'ils veulent vraiment réformer la vie politique de ce pays.

Commentaires

Pourquoi la première adjointe Bultel perçoit 100,80 € de moins que l'adjoint aux sports Mazars ?

Écrit par : wocil | vendredi, 21 septembre 2012

C'est une bonne question... Serait-il possible que, compte tenu de l'entreprise qu'elle gère, Mme Bultel-Herment ne soit pas à 100 % de son activité d'adjointe ? Elle touche en tout cas 93 % de l'indemnité des adjoints qui sont les mieux payés.

A moins que ce ne soit lié à sa vice-présidence du Grand Rodez (qui lui rapporte un peu plus de 1 600 euros par mois) : aucun des adjoints au maire de Rodez qui touchent une indemnité supérieure à la sienne (c'est-à-dire M-C Carlin, D Rozoy, G Gladin, J Delpech et S Mazars jusqu'à il y a peu) n'est vice-président de la Communauté d'agglomération.

Écrit par : Henri Golant | mercredi, 26 septembre 2012

Le compte-rendu de la séance du conseil municipal de Rodez du 26 février dernier confirme ma réponse : les indemnités des premier et quatrième adjoints (Monique Bultel-Herment et Claude Albagnac) sont plus faibles que celle des autres adjoints parce que ces deux personnes sont aussi vice-présidents de la communauté d'agglomération du Grand Rodez. D'après le compte-rendu (page 19), ce n'est pas le résultat d'un écrêtement, mais d'un surcroît de cotisations :

http://www.ville-rodez.fr/fr/rodez-vie-municipale/conseil_municipal/documents/Compte-rendu-CM-26-02-15.pdf

Écrit par : Henri Golant | vendredi, 27 mars 2015

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