Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 26 septembre 2018

La Prophétie de l'horloge

   Cette adaptation d'un roman fantastique pour adolescents baigne dans l'univers de la magie et celui d'Halloween. Il y a donc une part de macabre et une part de merveilleux dans cette histoire. Ainsi, chacun des personnages principaux a perdu sa famille proche. Lewis le héros est récemment devenu orphelin, recueilli par son oncle, qui a jadis été chassé par son père. Ils sont accompagnés par une gentille sorcière, dont l'époux et l'enfant ont péri pendant la Seconde guerre mondiale, une dizaine d'années auparavant.

   Les conséquences de celle-ci sont au coeur de l'intrigue, qui tourne autour des pouvoirs maléfiques d'un mage décédé, naguère revenu d'Europe complètement changé par ce qu'il avait vécu sous l'uniforme américain. C'est dans son ancienne maison que l'oncle, le neveu et la sorcière se retrouvent. Ladite maison semble vivante, habitée par des forces qui dépassent ses occupants.

   Les effets spéciaux ont été mis à contribution pour rendre crédible cet univers fantastique. La maison abrite des automates plus ou moins bienveillants, un fauteuil qui aboie (et, à l'occasion, prend une photographie), un vitrail dont le sujet change chaque jour... et quantité d'horloges. Visuellement, c'est réussi, tout comme la représentation du jardin magique, avec ses inquiétantes citrouilles et le redoutable lion-buisson péteur.

   Il y a donc des moments d'humour dans cette histoire parfois sombre, en particulier quand Jack Black (qui incarne l'oncle) se trouve à l'écran. Je laisse à chacun découvrir ce qu'il peut bien se passer quand, en plein combat contre les forces du mal, ce mage bedonnant ressent une irrépressible envie d'uriner.

cinéma,cinema,film,films

   A ses côtés Mme Zimmermann (Cate Blanchett... blanchettissime) apporte une touche de grâce, d'une classe folle, avec ce soupçon de malice qui lui sied si bien. De ce personnage émane aussi de la mélancolie. Elle a réussi à fuir l'Allemagne, mais son avant-bras gauche (aperçu furtivement) porte encore la trace de son passé douloureux.

   Pour moi, le point faible est le gamin. Je suis conscient qu'on nous propose un divertissement familial, qui doit parler au jeune public, mais j'ai trouvé un peu poussif le jeu de ce jeune acteur. En plein désarroi, il va devoir faire son deuil, se méfier des faux amis... et tenter de se trouver une nouvelle famille. Les scènes tournées à l'école ou à l'extérieur avec uniquement les gamins ne sont pas les plus réussies du film. (Appréciez la litote...)

   L'ensemble forme toutefois un divertissement sympathique, parfois d'une grande beauté formelle.

23:04 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

J'hésite beaucoup.
Et Jack Black fait partie des quelques acteurs qui me sont insupportables. Le fauteuil qui pète et son envie de pisser... il doit être dans son élément... Et ce que tu dis des moutards... brrrr. C'est incroyable comment ils peuvent être exécrables dans certains films et miraculeux dans d'autres.
Mais il y a Cate...

Écrit par : Pascale | jeudi, 27 septembre 2018

Le fauteuil aboie (entre autres), mais ne pète pas. C'est le lion-buisson qui libère diverses flatulences... et bien pire encore. Quant à l'envie d'uriner de l'oncle, elle débouche sur une scène toute mimi, que je ne peux pas raconter ici, mais où la poésie l'emporte presque sur le graveleux.

Je signale que j'ai vu le film en version française. L'actrice qui double Cate est plutôt bonne, mais, pour les gamins...

Écrit par : Henri Golant | jeudi, 27 septembre 2018

Je me suis laissé influencer...
Je me suis ENNUYÉE. J'ai regardé ma montre... c'était interminable.
J'ai aimé le vitrail.qui change de décor et Kate.
Mais Jack Black c'est définitivement NON.
Et je suis d'accord avec toi les gosses sont TOUS mauvais. Et la seule fille, inutile.

Écrit par : Pascale | mercredi, 03 octobre 2018

Désolé d'avoir contribué à gâcher une de tes soirées. Dois-je en déduire que les flatulences et les déjections du lion ailé n'ont, pas plus que l'agitation du fauteuil-chien, suscité la moindre tendresse amusée de ta part ?

Écrit par : Henri Golant | mercredi, 03 octobre 2018

J'ai trouvé le lion décevant. J'attends autre chose dun lion :-)
Quel intérêt que don seul feit darle doit de peter !!! Ça m'échappe totalement.
Le fauteuil est mignon. Sans plus.
J'ai bien aimé le vitrail.
La scène du pipi est d'une rare mocheté. Je lui décerne l'Oscar du plus moche effet spécial de tous les temps. J'aurais peut-être été plus indulgente si ce n'était Jack Black. Pouah.

Écrit par : Pascale | vendredi, 05 octobre 2018

Les commentaires sont fermés.