mercredi, 25 septembre 2019
Rambo : Last Blood
Le titre est évidemment une référence au premier opus (First Blood). On semble nous annoncer que Johnny va boucler la boucle, dans un dernier combat dont on ne perçoit pas comment il pourrait se conclure.
Mais, avant d'en arriver là (et au feu d'artifice final), on retrouve le héros en bon samaritain, toujours prêt à rendre service, comme lors de cette forte tempête, au cours de laquelle on le voit sauver une charmante randonneuse, tout en préservant sa monture.
C'est qu'il aime les canassons, notre Rambo. Dans son ranch, il les dresse avec calme et dextérité. Il a même transmis son savoir à la nièce de la femme qui l'a accueilli. La ravissante Gabrielle est sur le point de prendre son envol, loin de l'Arizona. Mais, auparavant, elle aimerait bien revoir ce père qui l'a abandonnée il y a des années. On sent venir à des kilomètres la désobéissance de la jeune femme, qui n'hésite pas à se rendre au Mexique, dans un quartier mal famé, en petite tenue. Quand elle sort de sa voiture (où elle a laissé son smartphone bien en évidence), elle néglige de verrouiller les portes ! Et après on s'étonne qu'il lui arrive des bricoles...
Pendant ce temps-là, Johnny s'occupe au ranch, histoire de chasser ses idées noires. Il se bourre de cachetons pour tenter de surmonter les crises de délire qui lui laissent peu de répit. Ces dix dernières années (depuis la fin de John Rambo), il en a abattu du boulot, puisque la propriété surmonte un impressionnant réseau de galeries, où il se réfugie, notamment pour dormir.
La première séquence d'action le voit partir au Mexique pour tenter de ramener Gabrielle. Cela nous vaut une délicieuse scène d'interrogatoire à la sortie d'une boîte de nuit. Ce premier séjour est aussi l'occasion pour le héros de faire une rencontre inattendue, celle d'une femme qui pourrait devenir son alliée... voire plus, si affinités. Mais John n'est pas sur son terrain. Pour vaincre les méchants, il va devoir les attirer dans sa tanière.
Tous les mecs présents dans la salle attendent ce moment de bravoure (très gore), qui voit une bande d'horribles voyous s'attaquer au ranch regorgeant de pièges, le plus redoutable se déplaçant sur deux jambes. C'est l'occasion de préciser que Stallone, avec sa gueule de mille ans, est plutôt bien dans le rôle.
Hélas, la production semble avoir donné des consignes drastiques aux monteurs. On a visiblement voulu boucler cela en 1h30 (douche comprise). Du coup, certaines bonnes scènes ne sont pas suffisamment exploitées. On a cependant gardé un petit clin d’œil à la politique américaine : quand les voyous mexicains veulent s'introduire clandestinement aux États-Unis, ils contournent sans peine le mur de séparation déjà en place... en empruntant les tunnels qu'ils ont fait creuser. Quand Rambo se retrouve dans une situation semblable, il utilise une méthode plus "artisanale" : il défonce la barrière frontalière. Hi, Donald !
20:56 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films
Commentaires
Je n'ai jamais vu aucun Rambo... c'est bizarre alors que j'ai vu 2 ou 3 Rocky.
Écrit par : Pascale | jeudi, 26 septembre 2019
Ce n'est que le deuxième que je vois à sa sortie en salles. J'ai vu les autres soit à la télévision, soit en DVD. Dans mon souvenir, le premier était un vrai film social sur un ancien soldat qui n'arrive pas à se réinsérer dans le monde "normal". Les 2 et 3 sont plus des films de propagande à la sauce reaganienne (comme Rocky IV d'ailleurs). A regarder au second degré.
Écrit par : Henri Golant | jeudi, 26 septembre 2019
J'aimerais voir le 1.
J'ai finalement vu celui-ci (la ville était bouclée pour cause de manif et je n'ai pu atteindre mon art et try). Sly est très bien. La scène gore est gore... Je ne me suis pas ennuyée.
Écrit par : Pascale | dimanche, 29 septembre 2019
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