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mercredi, 25 décembre 2019

Le Meilleur reste à venir

   Cette histoire d'amitié peut constituer un excellent film de Noël. Des sapins décorés sont d'ailleurs visibles à l'écran dans la première partie de l'intrigue. Auparavant, on nous a présenté les deux héros dans leurs oeuvres, dans le passé et aujourd'hui, puisque ce sont deux amis d'enfance.

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   A ma gauche se trouve César, le flambeur, le jouisseur, le généreux, l'immature, bien incarné par Patrick Bruel. A ma droite se trouve Arthur, brillant scientifique, divorcé, père d'une adolescente dont il tente de régenter la vie (pour son bien, évidemment). Le rôle semble avoir été écrit pour Fabrice Lucchini, impeccable, comme d'habitude.

   L'intrigue repose sur un quiproquo. A l'issue d'un examen médical, il s'avère que l'un des deux hommes souffre d'un cancer incurable. La question est : lequel ? Chacun est persuadé que c'est l'autre. L'immature décide de s'installer chez son meilleur seul ami pour le soutenir dans ses derniers mois. Le psychorigide accepte la cohabitation et les défis que les hommes se lancent, pour adoucir la fin de vie de son ami.

   Pour entrer pleinement dans le film, il faut accepter une invraisemblance : que les deux héros soient de la même génération... et qu'ils soient quinquagénaires (ce qui fait donc deux invraisemblances !).

   Une fois ce présupposé accepté, on peut profiter des nombreux moments de comédie. L'alchimie fonctionne bien entre les deux comédiens, dont la complicité culmine dans une scène de restaurant qui fait réagir dans la salle !

   Le dernier tiers de l'histoire est plus dans l'émotion. Un personnage féminin apparu plus tôt (une rescapée du cancer au charme certain) joue un rôle croissant dans l'intrigue. A la fin, comme beaucoup dans la salle, j'ai été ému.

   Ce n'est pas un "grand" film, mais une jolie histoire, qui se conclut sur une définition de l'ami, la personne "qui vous connaît vraiment, et vous aime quand même".

11:51 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Je viens de me torturer l'esprit pour tenter de retrouver cette scène de restaurant.

Sinon, oui, un joli film par moment bien que Bruel me soit devenu insupportable. On dirait toujours qu'il a un col amidonné qui l'empêche de tourner la tête... et cette voix éraillée... beurcke.

Le personnage féminin m'a fait forte impression.
Luchini est PARFAIT.

Écrit par : Pascale | dimanche, 29 décembre 2019

Cette fameuse scène de restaurant, si elle se conclut de manière humoristique, est surtout (à mon avis) l'occasion d'adresser un message "politiquement correct" (dénonçant l'homophobie). Cela aurait pu être le point de départ d'une nouvelle orientation de l'histoire, si le chercheur coincé, en s'ouvrant au monde, était allé jusqu'à "virer sa cuti". Cela n'aurait pas été invraisemblable. J'ai en mémoire deux cas d'homme marié (plutôt dans la quarantaine) qui ont laissé femme et enfants pour goûter les plaisirs masculins...

Mais ce n'est pas le cas dans ce film, qui reste quand même très sage.

Écrit par : Henri Golant | lundi, 30 décembre 2019

Ah oui joli scène en effet. Luchini et Bruel assument le quiproquo et c'est bien beau.
Merci de rafraîchir ma mémoire.

Écrit par : Pascale | mardi, 31 décembre 2019

Les commentaires sont fermés.