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samedi, 10 juillet 2021

Un Tour chez ma fille

   Il s'agit de la suite de Retour chez ma mère... en attendant sans doute "Vacances chez ma grand-mère" et "Confinement chez ma soeur"... Au départ, je n'avais pas prévu d'aller voir ce film, dont le synopsis ne laisse rien présager d'extraordinaire. Et puis, les dernières comédies françaises que j'ai vues (Les Deux Alfred, Présidents et Le Sens de la famille) m'ayant beaucoup plu, je me suis laissé tenter.

   On comprend très vite qu'il s'agit d'une comédie balisée, prévue pour être diffusée sur une chaîne de grande écoute, à 20h30 21 heures. On ne s'étonnera donc pas d'y trouver nombre de facilités, un peu d'outrance dans le jeu et des péripéties parfois très prévisibles.

   Mais, heureusement, il y a le talent des acteurs. Au centre du précédent volet, Alexandra Lamy, la première fille, n'est présente qu'au téléphone (la comédienne étant chaleureusement remerciée par la production dans le générique). Son énergie et sa puissance comique manquent cruellement au film.

   Son absence est (partiellement) compensée par Josiane Balasko, toujours en forme et vraiment bien dans le rôle. Elle "fait le job", comme on dit. En face, Mathilde Seigner (l'autre fille) n'a pas le talent comique d'Alexandra Lamy, mais elle a su faire passer la difficulté de ne pas être l'enfant préféré dans une famille. De surcroît, elle exerce un boulot à responsabilités. L'actrice incarne bien cette "femme moderne", à défaut d'être une source de gags.

   À ce sujet, il faut regarder du côté des messieurs. Philippe Lefebvre interprète le troisième enfant, le fils, un bel enfoiré à qui l'on a plusieurs fois envie de péter les genoux. Le second pôle comique du film est plutôt Jérôme Commandeur, qui s'est bien glissé dans le rôle du gentil gendre, qui essaie d'arrondir les angles avec sa femme et sa belle-mère. Cela donne d'ailleurs naissance à quelques savoureux quiproquos à caractère sexuel.

   Il ne faut pas chercher plus loin. La réalisation est assez plate, à l'exception de l'introduction, qui rend hommage au bricolage. Cela dure 1h25, c'est sympa et cela sera sans doute assez vite oublié.

13:39 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films