Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 08 juillet 2021

Black Widow

   Après Cruella, voici le deuxième véritable blockbuster de l'année qui sort sur nos écrans... et c'est un film féministe, dans sa production comme dans son propos. Derrière la caméra se trouve Cate Shortland, dont on a pu voir Lore, il y a quelques années.

   L'histoire commence dans une famille banale de la classe moyenne américaine, dans les années 1990. Des parents en apparence normaux vivent avec leurs deux filles, très proches l'une de l'autre. L'aînée se prénomme Natacha...

   Évidemment, on va rapidement découvrir que cette famille n'est pas ce qu'elle paraît. Cela débouche sur une séquence de fuite des plus réussies.

cinéma,cinema,film,films

   Au coeur de l'action se trouvent trois femmes : Natacha Romanoff (la Veuve noire), sa soeur Yelena (dont elle va être séparée) et leur "mère" Melina. Deux des trois actrices me paraissent au-dessus de l'autre : Florence Pugh n'a pas (encore) l'envergure de Scarlett Johansson et de Rachel Weisz. D'autres personnages féminins interviennent dans le déroulement de l'intrigue (un de manière très surprenante), confirmant que l'on peut bâtir une histoire de super-héros presque complètement sur des antagonismes féminins, un peu à la manière de ce que Black Panther a fait pour les Noirs.

   Bien entendu, les personnages masculins ne sont pas exclus de l'intrigue. Il y a Dreykov le manipulateur, Rick le "fournisseur" (qui en pince pour Natacha)... et Alexei, le "papa", auquel David Harbour prête sa gouaille et sa masse musculo-graisseuse. L'évasion de celui-ci d'un pénitencier de haute-sécurité russe vaut son pesant de bouteilles de vodka ! Il contribue aussi à introduire d'agréables touches humoristiques dans une ambiance très belliqueuse.

   Les bastons constituent le gros de ces 2h15. Des États-Unis à la Russie, en passant par le Maroc, la Norvège et la Hongrie, on se poursuit, on se cogne, on se tire dessus. Cela culmine dans un lieu secret, la "Maison rouge", où se déroule la bataille finale, digne des précédentes productions Marvel.

   C'est trépidant, bien mis en scène, avec peut-être un peu trop de grosse musique à mon goût. Mais, comme de charmantes personnes se meuvent à l'écran (dans des combinaisons moulantes), j'ai supporté sans peine.

   P.S.

   Aux aficionados je rappelle qu'il ne faut pas quitter la salle au début du générique. Une scène ultime revient sur le devenir de Natacha Romanoff (voir Avengers Endgame)... et de sa soeur, à laquelle Disney-Marvel semble ménager un brillant avenir.

23:34 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Sans un bruit 2

   Il y a trois ans, Sans un bruit avait été l'une des révélations de l'été cinématographique. D'un coût de 17 millions de dollars, ce petit film de genre en avait rapporté... plus de 300 millions. La fin abrupte du premier volet n'est donc pas la seule raison de la production d'une suite...

   J'y ai retrouvé les qualités... et les défauts du premier. Du côté des qualités, il y a celle de l'interprétation (et du charme), avec Emily Blunt et Millicent Simmonds. Sans déconner : même (faussement) crasseuse et vêtue d'une culotte de pyjama moche, Emily reste à tomber ! Elle interprète toujours cette mère-courage, qui cajole son bébé et dézingue les arachnoïdes à coups de fusil. Trop sexy la milf !

   Du côté masculin, il faut noter l'apparition dans la franchise (ben oui : attendez-vous à un numéro 3 !) de Cillian Murphy. (Pâmoison garantie chez les demoiselles de la salle, où ma présence sembla quelque peu incongrue.)

   Un autre atout du film est le retour en arrière du début. Celui-ci a d'abord pour but d'introduire le personnage d'Emmett (Murphy). Mais il contribue aussi à éclaircir l'origine du cataclysme qui a frappé les États-Unis la Terre. On ne nous dit cependant pas tout : je sens que les scénaristes en ont gardé sous le clavier...

   Bref, c'est prenant, tendu... mais parfois un peu trop cliché. Les erreurs commises par certains personnages sont téléphonées et le réalisateur abuse encore et toujours du "juste à temps". Toutefois, si l'on supporte ce mélange d'épouvante et de survival, on passe un bon moment.

   P.S.

   Les effets spéciaux sont dus à une filiale de Lucasfilm. Sans être éblouissant,  le travail est soigné.

  P.S. II

   Attention, petit divulgâchage ! Les auteurs ont fait évoluer les personnages, en particulier ceux des enfants. Au début du film, ce sont encore les adultes qui, majoritairement, assurent la protection et la survie du groupe. A la fin, les adolescents ont pris le relai.

00:48 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, cinema, film, films