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vendredi, 04 février 2022

Lynx

   La sortie de ce documentaire animalier fait inévitablement penser à celle de La Panthère des neiges (à voir absolument). Dans les deux cas, un passionné de la nature tente de débusquer un félin et rencontre en cours de route une flopée d'animaux sauvages, dans des paysages somptueux.

   Là s'arrêtent les similitudes. Contrairement à Sylvain Tesson, Laurent Geslin n'existe que par la voix. Il n'apparaît pas physiquement dans le film, s'effaçant derrière son sujet. De plus, l'objet de sa quête n'est pas un animal mystérieux, dont il explore l'un des derniers refuges sur Terre, mais un animal autrefois disparu du Jura (suisse), et qui a été réintroduit. C'est d'ailleurs le sens de l'une des premières scènes.

   J'aime les félins, dans la vie et sur les écrans (grands comme petits). Ce documentaire-ci leur rend hommage. Quand le réalisateur est parvenu à les repérer, il nous en propose des images à la fois belles et saisissantes.

   Au début, c'est un mâle adulte qu'il a débusqué. Au moment des amours, il se lance à la recherche d'une femelle, qu'il finit par rencontrer. (Étranges chants nuptiaux que ceux des lynx !...) Visiblement, on se trouve mutuellement très à son goût, on copule... et un trio de chatons débarque, deux mâles et une femelle. Le cinéaste s'amuse à remarquer que cette dernière semble plus dégourdie que ses frangins, qui ne pensent qu'à s'amuser. On la voit commencer très jeune à explorer son environnement. (Quand on connaît la suite, on se demande toutefois si ce n'est pas une réécriture a posteriori.)

   Je vais essayer de ne pas trop divulgâcher mais, sachez qu'au bout du compte, une partie de la "famille" aura disparu. Entre temps, on aura croisé "le borgne" (un mâle rival du père), mais aussi des renards, des chats, des hermines, des marmottes, des corbeaux, des geais, des hiboux, des chamois, des chouettes... et des humains (des promeneuses), lors d'une scène stupéfiante, que le réalisateur n'avait pas anticipée. Je n'en dis pas plus ! Hélas, à d'autres occasions, quand un lynx croise le chemin d'un humain, cela se passe moins bien...

   On saura gré au réalisateur de ne pas avoir caché que la nature est cruelle (même sans les humains)... et parfois solidaire : les proies potentielles s'avertissent les unes les autres de la présence d'un prédateur.

   Dans la salle, on a été captivé de 7 à 77 ans.

22:55 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

J'ai envie de le voir.
Et j'attends Le chêne aussi. La BA est magnifique.

Écrit par : Pascale | samedi, 05 février 2022

Les commentaires sont fermés.